PARIS - Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, a demandé que "la solidarité, l'amitié et l'intérêt du peuple malien et ceux de toute la région" soient "au coeur des décisions à prendre" sur le Mali, lundi soir, lors de ses voeux à la presse.
"Nous ne sommes, en fait, qu'au début d'une crise devenue maintenant une guerre ouverte. Notre parti restera extrêmement vigilant et actif pour que ce soit la solidarité, l'amitié et l'intérêt du peuple malien et ceux de toute la région qui priment et qui soient au coeur des décisions à prendre", a-t-il affirmé.
"Cet objectif ne doit jamais être perdu de vue. Or aujourd'hui il faut le
dire, rien ne nous garantit qu'il soit réellement et concrètement au coeur des
engagements de la France", a-t-il poursuivi.
Il a par ailleurs, comme l'avait souligné son parti samedi dans un
communiqué, regretté "vivement" que le déclenchement de l'opération se soit
fait "sans mandat ni débat du Parlement".
Selon lui, "même si l'intervention militaire engagée peut stopper une
offensive djihadiste, elle ne réglera pas le problème sur le fond ni dans la
durée".
"Il n'y a jamais de guerre neutre, sans conséquences humaines ni sociales",
a-t-il dit, évoquant de "très nombreuses victimes, même si nous ne connaissons
pas exactement les faits".