La France, dont le poids relatif en Afrique n'a cessé de diminuer au profit de nouveaux venus, Chinois, Indiens ou Américains, ne peut se permettre d'être absente. Selon que l'opération Serval au Mali se soldera par une réussite ou un échec, sa capacité à revenir dans le jeu ne sera pas la même.
L'intervention au Mali a un objectif évident : éviter que ne s'installe dans ce pays un sanctuaire terroriste qui pourrait déstabiliser ce pays et, à terme, l'Afrique de l'Ouest et du Nord. Avec succès, les raids aériens ont bloqué l'avancée vers Mopti et Bamako des combattants islamistes venus du Nord. Le plus dur, néanmoins, reste à faire pour aider les fantomatiques autorités maliennes à reconquérir le nord de leur pays, tombé aux mains de fanatiques à la limite du banditisme et pour éviter un enlisement au Sahel de l'armée française. François Hollande doit désormais internationaliser l'opération pour que les armées africaines, comme les résolutions des Nations unies le prévoyaient, se déploient dans ce pays.... suite de l'article sur Autre presse