Après Kayes en 2011 et 2012, Nouakchott en 2014, Bamako accueillera le grand Festival international soninké (Fiso) du 25 au 28 février 2016. La cérémonie de lancement a eu lieu vendredi à la Maison de la presse, à Bamako.
Pour commémorer et magnifier l’esprit de leurs ancêtres, la communauté soninké organise depuis 2011 le Fiso qui regroupe les Soninkés à travers l’Afrique et la diaspora. La 4e édition de l’évènement, lancée le vendredi 11 décembre 2015, se tiendra dans la capitale malienne du 25 au 28 février 2016.
“L’ère culturelle du Fiso, faut-il rappeler, englobe la Gambie, la Guinée-Bissau, la Guinée-Conakry, le Cap Vert, le Mali, la Mauritanie, le Sénégal et la diaspora soninké. Notre festival s’est tenu successivement à Kayes en 2011 et 2012, puis à Nouakchott en Mauritanie en 2014. Du 25 au 28 février 2016, il aura lieu à nouveau au Mali, sous le parrainage de Modibo Niaré, patriarche de la famille soninké des Niaré, fondatrice du village de Bamako, devenue la capitale de notre pays”, a expliqué Mamadou Hamet Cissé, président du comité de pilotage de Bamako.
Cet événement, selon M. Cissé, a pour but de rassembler le plus grand nombre de population et communauté et autres festivaliers afin de raviver la culture soninké à travers langue, chants, danses, proverbes, symboliques. De partager avec tous les fondements d’une société qui en a engendré tant d’autres, montrer aux générations futures quelles furent les valeurs et repères des guerriers intrépides, maîtres du négoce, érudits religieux, etc. que furent ces hommes d’une autre civilisation qui refuse d’être ensevelie par les immondices des âges, etc.
Pour M. Cissé, ce festival aura, entre autres, contribué à éveiller les consciences sur l’intérêt que nous devons tous accordé aux fondements culturels fragilisés de nos sociétés surtout en cette phase difficile que connait notre pays et même la sous-région, du fait essentiellement de l’ébranlement de sons assises culturelles.
Des activités festives, des conférences débats et d’autres manifestations marqueront la rencontre de Bamako.
Maliki Diallo