Les risques d’attentats contre lesquels nos autorités se battent ici et ailleurs dans le pays, depuis mars 2015 par exemple, restent toujours énormément élevés. Plus de semaine ne passe sans qu’on ne déclenche le dispositif sécuritaire de mise en échec. Dieu merci, jusqu’ici tout se passe bien, hormis les prises d’otages de Sevaré et Radisson Blu et la tuerie de la Terrasse
Nous sommes à deux semaines ou un peu plus des fêtes de fin de l’année 2015, d’où, les préparatifs entrant dans le cadre des célébrations de la Noël, de Maouloud naissance, de la Saint Sylvestre et de Maouloud baptême. Une période difficile, mais propice aux grands rassemblements humains, d’où l’appel à une grande vigilance, mais aussi à une grande attention de la part des populations.
L’Etat du Mali, à travers ses services spécialisés de sécurité et de la protection des personnes et de leurs biens, est actif sur tous les fronts sécuritaires. Objectif, protéger au maximum les populations, un résultat possible mais difficile sans le concours des populations, les premières intéressées au plus haut niveau. Depuis des années maintenant, l’alerte de sécurité est à son paroxysme, mobilisation maximum des forces de sécurité, patrouilles concernant toutes les forces de défense et de sécurité.
Mais que vaut réellement un système de sécurité mis en place, si en face ceux-là qui sont censés être sécurisés n’écoutent pas ou ne prennent pas en compte les consignes de
sécurité. De 2012 à cette fin de l’année 2015, les maliens ont énormément évolué dans le sens de l’incivisme, tout le monde fait ce qu’il veut et lorsque ça clache, on s’en prend à l’Etat. En cette année 2015, le risque des attaques terroristes est à son top niveau, plus de fin de semaines sans que les autorités sécuritaires du pays ne déclenchent les dispositifs de sécurité. Or à l’approche des fêtes de fin d’année, ce sont les mouvements de foules qui ont pignon sur rue.
Les magasins, les grands marchés, moments propices aux veillé tés de tentatives d’attentats. Le démon est là et à la moindre occasion, il se signalera. Alors aux populations de faire extrêmement attention à elles. Les espaces publics de réjouissances, les bars et restaurants, les boîtes de nuit, les séances publiques de prêches à l’occasion de Maouloud, sur les lieux publics, notamment dans les stades, qui le plus souvent, dans notre pays, occasionnent de grands mouvements de foules, entre l’intérieur et la capitale, les pays voisins et la capitale. Le sachant, est-il encore besoin de dire aux populations et organisateurs des fêtes, de faire attention ?
Fadi Ganda