La semaine dernière, la maison du partenariat de Bamako a servi de cadre à la tenue d’un atelier de partage et de réflexion pour améliorer la participation des petits16cteurs agricoles au marché de l’alimentation scolaire. La cérémonie d’ouverture était présidée par le chef de division de la filière à la direction nationale de l’agriculture (DNA), Adama Yaya Diarra. Il avait à ses côtés Mme Touré Zalia Maïga, directrice nationale des cantines scolaires, et Laouali Sada, coordinateur de SNV. De nombreux directeurs et promoteurs d’écoles étaient présents à la cérémonie.
Financé par la Fondation Bill et Melinda Gates, à travers le Projet pour la gouvernance de l’approvisionnement en produits locaux pour l’alimentation est mis en œuvre par « Smart developmentworks » SNV), qu’est une organisation néerlandaise pour le Développement. Il a pour but de faciliter la participation des petits agriculteurs à l’approvisionnement en vivres des cantines scolaires. Ainsi, ce présent cadre d’echange et de réflexion vise à partager, à apprendre des expériences et des bonnes pratiques en matière de participation des producteurs aux marchés. Aussi, il a permis de dégager des stratégies de renforcement permettant au Centre national des cantines scolaires (CNCS) de mieux assurer son rôle institutionnel, surtout dans l’élaboration des politiques et des plaidoyers.
Le coordinateur du projet, dans son intervention dira que l’objectif global de SNV est de promouvoir le marché des petits producteurs en général et en particulier celui de l’alimentation scolaire. N’étant pas le premier du genre, ce cadre d’échange a aujourd’hui une dimension plus large. L’exercice a-t-il dit s’est axé sur deux axes, à savoir : la promotion du marché des petits producteurs agricoles et l’alimentation des cantines scolaires.
La Directrice des Cantines Scolaires Mme Touré Zalia Maïga a rappelé que sa structure, en collaboration avec la SNV, mène des missions régulières sur le terrain afin de vérifier la qualité de la nourriture des enfants et le fonctionnement normal des cantines scolaires. Et Mme Touré ZaliaMaïga d’ajouter l’alimentation scolaire est un pilier pour l’éducation. « Nous travaillons en partenariat avec la santé et la population locale qui nous accompagnent dans les procédures à suivre », a avancé la directrice des cantines scolaires.
Adama Yaya Diarra de son côté a estimé que la connexion des petits producteurs sur le marché à des avantages. Elle permet d’accroitre son revenu et aussi son niveau de production agricole a-t-il précisé. Pour lui, les liens entre l’alimentation scolaire et la production permettent d’asseoir le développement local et sa pérennisation dans la pratique. Le chef de division a également souhaité l’approfondissement de l’observation critique afin de trouver les meilleures pistes de solution pour faire des cantines scolaires un véritable catalyseur du développement.
Diakalia M Dembélé