Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aBamako.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

IBK, le cow-boy de Ségou
Publié le mercredi 16 decembre 2015  |  Le Reporter
Lancement
© aBamako.com par Androuicha
Lancement du Programme National d`Empoissonnement des Plans et Retenues d`Eau au Mali.
Kolongo, cercle de Markala dans la région de Ségou, le 08 décembre 2015. Dans le cadre des activités marquant sa visite effectuée en 4è région, le président Ibrahim Boubacar KEITA a procédé au lancement du Programme National d`Empoissonnement des Plans et Retenues d`Eau au Mali.




Au premier jour de la visite du président IBK à Ségou, beaucoup de gens s’étaient amassés devant leur petit écran. Le petit Moussa était avec nous au salon. Quand il a vu le président IBK, il ne l’avait pas reconnu. Mais quand il a commencé à parler, le garçonnet était surpris. «Papa, Papi IBK est devenu cow-boy à Ségou. Il porte leur gros chapeau». Tout le salon s’était éclaté de rire. Le petit Moussa s’est lui aussi mis à rire sans savoir pourquoi. Un confère ayant a appris le lendemain que le petit Moussa qualifie IBK de cow-boy de Ségou, a partagé l’information avec sa rédaction : les journalistes en étaient morts de rire. Avec ce chapeau, le visage du président n’était indistinctement pas visible. Sans oublier que les cameramen de l’ORTM montraient le président IBK de la tête aux pieds ; même ses chaussures de classe n’échappaient aux commentaires de la presse. Le président malien s’habille très bien, même pour aller en brousse. Pendant toute sa visite, IBK aura dormi à Ségou-ville, au pied-à-terre, comme ce fut le cas à Sikasso. Sécurité présidentielle oblige. C’est pourquoi des militaires ont été envoyés dans la forêt de Wagadou pour veiller au grain.
Ségou éternelle
Ségou avec 4 villages bamanan, 9 villages sarakolé, Ségou, c’est aussi 4444 balanzans. Capitale du royaume bamanan avec les Coulibaly en première position, Ségou est une cité culturelle du Mali, avec une population hétérogène composée de Bamanans, Peuls, Bozos, Soninkés, Somonos et Dogons. Son histoire est jalonnée de soubresauts, quelques fois sanglants. Fondée au XVIème siècle après J.C., la ville, située sur la rive droite du fleuve Niger a «l’une des histoires les mieux racontées au Mali» écrit Diakaridia Dembélé. «Contée et racontée par les griots, cette histoire ségovienne est transmise de père en fils». Ségou est située à 240 km de la capitale Bamako. C’est également la capitale de la 4ème région administrative du Mali qui porte son nom. Sa population est d’environ 110 000 habitants. La ville de Ségou est surnommée la cité des balanzans, nom d’un arbre poussant en abondance dans et autour de la ville (acacia albida). Elle est située sur la rive droite du fleuve Niger. La ville de Ségou est jumelée depuis 1984 avec celle d’Angoulême.
Tiéman se barricade
Hé oui, depuis l’attentat à l’hôtel Radisson le 20 novembre 2015, le ministre de la Défense et des Anciens combattants n’a trouvé que mieux de boucler les voies qui passent devant ses maisons à Faladié. En vrai bigame, les deux femmes de Tiéman Hubert sont logées côte à côte. C’est ainsi que des militaires bien équipés, armés jusqu’aux dents, passent les nuits devant les maisons du ministre. Actuellement, ils ont coupé aux usagers les routes qui passent devant ses maisons. Si auparavant les gens voyaient quelques militaires, c’est tout un «bataillon» qui veille désormais au grain devant les domiciles de notre ministre. À Faladié, ceux qui passent la nuit sont remplacés très tôt le matin par une autre équipe. Les voisins du ministre et les jeunes noctambules commencent à se plaindre car, à partir de 21 heures, aucun piéton ni conducteur d’engin ne peut s’aventurer en ces lieux. Voilà comment nos autorités pensent à la sécurité de nos populations.
La République en villégiature
Le Premier ministre s’est opposé au déplacement de certains ministres à Ségou, pour accompagner le président de la République dans sa tournée d’une semaine. Au premier jour de la visite, le gouvernement était presqu’au grand complet. Même les ministres, qui n’y avaient rien à faire, se sont déplacés pour accompagner le chef de l’Etat. Comme toujours, des députés, qu’ils soient de Ségou comme d’ailleurs, y étaient. Le président du Conseil économique social et culturel était aussi de la visite, tout comme le questeur de l’Assemblée nationale, des directeurs nationaux et responsables de projets et programmes. Sans oublier la panoplie de m’as-tu vu. En tout cas, leur absence a créé un blocage dans certains départements. D’autant que si les ministres sont absents, c’est bonjour l’absentéisme. À la cité administrative, plus d’une dizaine de ministères n’ont pu travailler parce que les ministres étaient partis avec tout leur cabinet : chef de cabinet, chargés de missions, et autres accompagnateurs, sans oublier que certains secrétaires généraux étaient de cette villégiature. Comme pour dire que les usagers ne savaient plus à qui s’adresser.
Ségou reste Ségou
IBK aime les accueils triomphaux, les bains de foule, la grande mobilisation, les haies d’honneur. Tel n’a pas été le cas à Ségou ville, le lundi 07 décembre 2015. Parce que le président de la République avait reporté son voyage deux fois en raison de son agenda chargé ; cela a «froissé» les habitants de la capitale des Balanzans. Nous faisons économie du fait que le président ait entamé sa visite un lundi à Ségou, oubliant tout le sens de Ségou n’tenin. À tout cela, il faut ajouter le manque de coordination et la réputation de Ségou à se refuser aux mobilisations à visée politique. Tout cela mis ensemble a fait dire à beaucoup de gens que leurs attentes n’ont pas été comblées. Le rond-point à l’entrée de la ville était vide. Les jeunes, sortis très tôt, s’étaient épuisés avant l’arrivée du cortège présidentiel. Dans ce boucan pour IBK, nous n’avons pas vu l’ancien griot d’ATT se transformer en celui d’IBK, Me Mountaga Tall. On se demande quelle consigne il a bien pu donner à sa troupe. Lui qui aime tant faire cavalier seul, pour l’identité de son parti.
Une étape «inutile»
IBK, lors de sa visite dans la région de Sikasso, n’a pas voulu faire une petite escale dans le cercle de Yanfolila, ne ce serait qu’aller dire bonjour à Zoumana Sidibé, le chef de village de Yanfolila. Mais, dans la région de Ségou, il a commencé par une étape «inutile» à Baroueli, où aucune activité importante n’était programmée. Enfin, une rencontre avec les leaders religieux, les chefs coutumiers et autres chefs de village. Le président au cours de son passage obligatoire a écouté les sages, qui lui ont demandé de la route, un aménagement agricole à Tamani, de l’eau et des centres de santé. IBK n’a fait aucune promesse. Il a tout de même pris bonne note des doléances. L’étape de Baroueli pouvait être intéressante si IBK avait dépassé la ville de Baroueli, pour se rendre à Séguela, chez le vieux Lion Bazoumana Sissoko ; Tamani, Gamba, le Do Sigui, là où est née la mère de Soundjata Keïta. Comme il aime l’histoire, c’est un pan de l’histoire de notre pays qui se trouve dans cette contrée du Mali. Ou encore, faire plaisir à ses amis musulmans, en visitant la famille du marabout Demba Wagué. Selon certaines personnes, l’étape de Baroueli : c’était juste faire acte de présence, pour ne pas s’attirer la foudre de l’opposant Mody N’Diaye de l’URD.
Bataille autour du repas
Après Baroueli et Ségou, la troisième étape de la visite du président dans la région de Ségou était Macina, ou Ké-Macina. Un château d’eau y a été inauguré. À en juger au reportage de l’ORTM, c’est IBK qui a donné de l’eau potable aux Macinakés. Et pour l’illustrer, on a fait parler des individus triés sur le volet. Avant ce château, Macina avait de l’eau potable. Mais où la vérité ? Macina avait de l’eau potable, de l’électricité et un centre de santé. Ce château d’eau renforce le dispositif existant. Et c’est une bonne chose. Les Macinakés remercient IBK pour ce geste, mais disent aussi qu’il n’a fait que son travail. À la fin de cette cérémonie, les invités, la délégation présidentielle, journalistes et autres agents de la sécurité devraient passer à table. Là, ça a été une véritable démonstration de force. Les journalistes ont eu maille à partir avec les gardes du corps du chef de l’Etat. Certains journalistes se sont débrouillés pour avoir quelques tartines. Les gardes du corps et les agents de sécurité ont été les premiers à être servis. Cela se comprend parce qu’ils devaient prendre la route avant tout le monde. Mais personne n’a compris pourquoi «les n’importe qui et n’importe quoi ont été servis avant les autres membres de la délégation».
Guillaume Soro mis en examen par la juge Khéris
Selon les informations de La Lettre du Continent, la juge d’instruction Sabine Khéris a mis en examen Guillaume Soro dans le dossier lié à la plainte de Michel Gbagbo. Cette décision entre en conformité avec le Code français de procédure pénale (article 134) lorsqu’un procès-verbal (PV) dit “de recherches infructueuses” est établi par les autorités policières après l’échec d’une interpellation dans le cadre d’un mandat d’amener. L’intervention de Jean-Paul Benoit et de Jean-Pierre Mignard, les avocats du numéro deux ivoirien, annonçant le 8 décembre au soir “la levée” du mandat émis contre Guillaume Soro n’a donc pas dissuadé la magistrate de poursuivre son enquête. Du point de vue juridique, ce mandat d’amener court toujours malgré la lettre de mission qu’Alassane Ouattara a adressée à Sabine Khéris, et qui permet de protéger son “dauphin constitutionnel” seulement jusqu’au 17 décembre. Après cette date, Guillaume Soro pourra théoriquement être intercepté à tout moment en cas de présence sur le territoire français.
“Miss musulmane”
Elles étaient vingt femmes en finale, toutes portant le hijab ; il n’en reste plus qu’une : Obabiyi Aishah Ajibola, une étudiante nigériane de 21 ans, a remporté mercredi en Indonésie le premier concours de Miss musulmane, avec à la clef un voyage à La Mecque. Le concours se veut une réplique à la compétition Miss monde, organisée cette année dans le même pays. “Nous essayons de redéfinir la beauté de l’islam, la beauté des femmes dans l’islam, où peut-être en raison de l’hédonisme et du consumérisme, ils pensent que la beauté est celle de la peau blanche ou d’un beau corps”, explique Eka Shanti, organisatrice de la compétition.
À seulement neuf ans, une Nigériane écrit un livre sur le terrorisme
Elle s’appelle Splendour Joy Abisoye, elle est Nigériane et a seulement 9 ans ; elle vient de publier un livre de 32 pages sur le terrorisme, dans lequel elle y raconte l’histoire des enfants victimes du groupe crépuscule Boko Haram. «J’ai décidé d’écrire ce livre à cause de tout ce qui se passe autour de nous», explique-t-elle, à France 24. Grâce aux témoignages des enfants rencontrés dans un camp de déplacés, elle espère attirer l’attention sur les violences dont ils sont victimes. Splendour souhaiterait voir son œuvre distribuée dans les écoles de son pays, sachant que c’est sa façon à elle d’inciter les jeunes à ne pas rejoindre les groupes armés. Pour faire imprimer le livre, la famille de Splendeur a investi ses économies.
Commentaires