Le lundi 14 décembre dernier, l’hôtel Colombus a abrité la cérémonie de lancement des travaux du Comité technique restreint sur la mutualisation des systèmes d’information des organismes de prévoyance sociale.
La cérémonie a enregistré la participation du Directeur de CANAM, Ankoudio Luc Togo, du représentant du Secrétaire exécutif de la CIPRES, Moukangué Etoto Adolphe, et du représentant du ministre de la Solidarité, de l’Action Humanitaire et de la Reconstruction du Nord, Amadou Diallo.
Cette rencontre a pour but la validation des cahiers de charge des sept blocs mutualisables et la sélection des applications candidates ciblées dans ce cadre. Pendant 5 jours, les représentants des cinq pays du Comité restreint se sont penchés sur des questions comme les dysfonctionnements des systèmes d’information et l’impossibilité pour certains organismes de disposer de données statistiques, etc.
Le représentant du ministre de la Solidarité, de l’Action Humanitaire et de la Reconstruction du Nord, Amadou Diallo, a tenu à souligner dans son intervention toute l’importance de la prévoyance sociale et a rappelé, au nom du ministre, que la tenue de cette dénommée Conférence Interafricaine de Prévoyance Sociale (CIPRES) était le cadre approprié pour cette mutualisation.
Amadou Diallo n’as pas manqué de rappeler la confiance du ministre quant à la l’atteinte des objectifs par le Comité technique chargé de valider les travaux de la réunion.
«Je suis convaincu que le Comité technique restreint chargé de valider les applications candidates à la mutualisation aura à cœur d’atteindre les objectifs à lui assignés. Cela est tout autant un mérite qu’un devoir de réussite, pour contribuer à l’amélioration de la gestion des institutions, au bénéfice des populations de nos pays» a-t-il déclaré.
Quant au Secrétaire exécutif de la CIPRES, Moukangué Etoto Adolphe, il soulignera les objectifs de la rencontre. «Elle a pour but de procéder à la validation des cahiers de charge relatifs respectivement à la base des allocations familiales, à la base des risques professionnels, aux accidents de travail, à la base de pension de vieillesse, d’invalidité et décès» a martelé Moukangué Adolphe.
Pour sa part, la représentante du Sénégal, Mme Fatou Bassim Diop, affirmera que son pays a une expérience à partager avec les autres en matière de réforme sur le plan technique, ainsi que sur les moyens à mettre en œuvre.
La représentante du Mali, Mme Diaminatou Sangaré, a quant à lui préconisé la fusion des systèmes. «Toutes les caisses qui ont l’Assurance Maladie Obligatoire peuvent mettre en commun leur système, ce qui va permettre de faire des économies sur les moyens mise en œuvre et aussi de mieux cerner les projets» a-t-elle indiqué.
Mohamed Naman Keita
Source: 22 Septembre