Aujourd’hui, avec de nombreux bouchons sur les différentes voies de la capitale, on peut dire sans risque de se tromper que Bamako fait partie des villes où la circulation est la plus difficile au monde.
Les routes sensées être des facteurs de développement socio-économique d’un pays ou ville, peuvent souvent, à cause de leur nombre restreint ou des embouteillages interminables, occasionner d’autres désagréments aux usagers de la route. Bamako, la capitale, avec très peu de routes, est confrontée à de nombreux embouteillages le long de ses routes.
Au niveau de l’anneau Sotrama, la voie de N’golonina, les ponts Fahd et des Martyrs, la cité administrative , les bouchons sont permanents et amers. A telle enseigne que les automobilistes et les motocyclistes pris dans ces bouchons accusent des heures de retard pour se rendre à leurs occupations. De jour comme de nuit, les nombreux bouchons sont permanents sur ces routes.
Et ce, malgré les multiples initiatives prises par les autorités pour désengorger les voies. A causes de ces nombreux embouteillages, on note la montée de l’incivisme des usagers, pressés de se rendre à leurs affaires. En outre, le laxisme des policiers, soucieux plutôt de se remplir les poches que de réguler la circulation, est un autre facteur de désagréments de la circulation.
A cela s’ajoutent le mauvais stationnement des automobilistes le long des voies et leur occupation anarchique par des vendeurs ambulants. A telle enseigne que l’embouteillage est devenu une routine pour les Maliens, chacun sachant, quelle voie emprunter à quelle heure pour mieux vaquer à ses occupations.
Le Borgne