Certains acteurs de la crise malienne restent opposés à la mise en oeuvre de l’accord de paix dont la signature a été parachevée en juin. Le gouvernement malien espère que le cantonnement débloquera le processus de paix.
L’accord de paix au Mali est à son sixième mois. Six mois mais la stabilité promise tarde à arriver. Le pays est toujours en proie au terrorisme et même la capitale Bamako est désormais touchée. Le 20 novembre en effet, un grand établissement hôtelier de Bamako a été attaqué par des terroristes. L’attaque qui fait toujours l’objet d’une enquête a causé la mort de vingt personnes dont quatorze étrangers. L’attaque avait été menée, officiellement, par deux hommes qui ont retenu en otage pendant plusieurs heures environ 150 clients et employés de l’hôtel Radisson Blu.
Sauver le processus de paix
Cette situation d’insécurité constitue une menace pour le processus de paix. C’est pourquoi le Mali cherche du soutien. Le ministre malien de la réconciliation nationale Sidi Zahabi actuellement en séjour en Allemagne était jeudi dans les locaux de la Deutsche Welle à Bonn.
L’Allemagne appuie le Mali depuis deux ans dans le processus de réconciliation nationale. Un processus menacé par le refus de certains acteurs de désarmer. Alors, le gouvernement malien espère que le cantonnement qui est censé démarrer cette semaine permettra de séparer le bon grain de l’ivraie.
Ecoutez ci-dessous un extrait de l’’interview avec le ministre Sidi Zahabi !