Le dernier incident s’est produit lundi quand sept roquettes se sont abattues à proximité d’un camp de la MINUSMA à Gao (nord, à environ 1.200 km de Bamako), sans faire de victime et de dégâts matériels.
Le 28 novembre toutefois, deux Casques bleus et un civil de la Mission ont été tués par plusieurs tirs de roquettes tombés sur leur camp à Kidal, dans le nord du pays, à 1.542 km de Bamako.
La MINUSMA, force de maintien de la paix – et qui joue également un rôle humanitaire – compte plus de 12.000 soldats et personnel civil.
Elle a été déployée au Mali en juillet 2013, à la suite d’une rébellion déclenchée en janvier 2012 par le Mouvement national de Libération de l’Azawad (MNLA), qui avait décrété la partition de fait du Nord du pays.
Dans la confusion qui en a résulté cette rébellion, des groupes jihadistes, liés pour certains à Al-Qaïda, se sont installés dans cette partie du pays et n’hésitent pas à s’en prendre aux forces maliennes et onusiennes.
Ces groupes, qui subsistent encore dans certaines zones, à Kidal ou Gao notamment, ont été en grande partie chassés à la suite d’une intervention militaire internationale (de la France en particulier).
RKO