"La Commission technique de sécurité a validé 11 sites à ce jour", a déclaré la porte-parole de la Mission Radhia Achouri avant de préciser que les travaux de construction vont débuter sur trois d’entre eux.
Vingt-quatre sites avaient été proposés par la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA, ex-rebelles)) et la Plateforme (coalition de mouvements pro-gouvernementaux), pour le cantonnement de leurs combattants. Sur les 24 sites, 13 ont fait l’objet d’une reconnaissance et 11 ont finalement été retenus.
Les opérations de reconnaissance ont été menées par des représentants du gouvernement malien, de la CMA, de la Plateforme et une équipe de la MINUSMA.
La MINUSMA qui a la responsabilité de construire les camps de cantonnement a fait savoir qu’elle a des équipes sur place et que l’équipement est disponible.
Avec la signature – par le gouvernement, la CMA et la Plateforme – les 15 mai et 20 juin d’un accord de paix, le Mali a entamé une sortie de crise.
Crise, qui a débuté en janvier 2012 par une rébellion du Mouvement national de Libération de l’Azawad (MNLA), qui avait décrété la partition de fait du Nord du pays.
RKO