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© aBamako.com par Momo
Conférence de presse du Ministère de l’Emploi Bamako, le 15 décembre 2015 le Ministère de l’Emploi a organisé un point de presse sur les emplois crées dans son département |
La direction nationale de l’emploi et de la formation professionnelle a rencontré la presse le mardi 15 décembre 2015 au cabinet pour rendre public son rapport trimestriel sur la situation d’emploi.
C’est le secrétaire général du ministère de l’Emploi, de la Formation professionnelle, de la Jeunesse et de la Construction citoyenne, Mohamed Yacouba Diallo, et Mme Dicko Fatoumata Abou Rahmane, directrice nationale de l’emploi, qui ont animé cette rencontre. Il s’agissait de partager avec la presse le rapport trimestriel afin que celle-ci puisse se rendre compte de la véracité des chiffres d’emplois avancés ces trois derniers mois.
Pour M. Diallo, c’est un exercice habituel qui a seulement pris un peu de retard compte tenu de la compilation des preuves des chiffres. Il a remercié les journalistes qui sont venus partager le rapport et en appelé à leur professionnalisme pour bien véhiculer l’information.
Mme Dicko Fatoumata Abdou Rahmane a indiqué qu’elle n’a aucune raison de maquiller les chiffres dans la mesure où toutes les preuves sont réunies. Et d’affirmer que d’octobre 2013 à octobre 2015, son département a pu comptabiliser 81 869 emplois.
Cette sortie intervient à un moment où le département fait l’objet de vives critiques de certains journaux de la place, or le problème d’emplois des jeunes constitue un véritable problème dans notre pays qui nécessite une politique intuitive.
Le rapport partagé avec la presse est un document de 29 pages contenant les statistiques et des commentaires retraçant la situation exacte des créations, des demandes et des offres d’emplois ces trois derniers mois, c’est-à-dire du 1er juillet au 30 septembre 2015. Il ressort de ce rapport la création de 5795 emplois dont 3684 sont des contrats à durée déterminée et 2111 à durée indéterminée. Mais à regarder de près ces emplois créés, la majeure partie figure dans le secteur tertiaire, or le Mali est un pays agro-pastoral. D’où un effort pour inverser la tendance.
Zoumana Coulibaly
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