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Que pensez-vous de l’attaque terroriste perpétrée contre l’Hôtel Radisson de Bamako?

Il s’agit d’une oeuvre de ceux qui sont jaloux de l’accord de paix et de réconciliation signé en juin.
C’est un acte anodin visant seulement les occidentaux.
Les services de sécurité maliens sont trop défaillants.
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Le conflit malien fait courir des risques majeurs à toute une région d`Afrique
Publié le mardi 15 janvier 2013  |  AFP




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LAGOS - Le conflit au Mali, où la France est intervenue
et où des troupes africaines sont attendues dans les jours à venir, pourrait
avoir des conséquences majeures pour une partie du continent, entre
représailles islamistes et risques de crise humanitaire.
Les pays ouest-africains sont conscients que, faute d`action, les
extrémistes pourraient étendre leur champs d`action et causer encore plus de
ravages dans la région. Mais ils savent aussi que l`intervention militaire les
expose à des dangers nouveaux.
Certains des pays qui participeront à la force africaine de 3.300 hommes
censée aider le Mali à combattre les islamistes qui occupent le nord de son
territoire pourraient faire face à des représailles d`extrémistes sur leur
propre sol, selon les experts.
Aussi, l`opération militaire qui se prépare dans le vaste désert malien n`a
pas de garantie de réussite et elle pourrait entraîner l`exode de réfugiés
vers les pays voisins qui ont déjà du mal à subvenir aux besoins de leur
propre population.
La majorité des Etats de la région approuvent cette intervention et
préparent des troupes à envoyer africaines attendues sur le terrain, tout en
soutenant l`action de la France qui entamait mardi une cinquième journée
d`attaques aériennes au Mali.
Le Nigeria, qui dirigera la force africaine, ne peut cependant ignorer les
risques que comporte un tel engagement, alors que ce pays fait face à une
insurrection du groupe islamiste Boko Haram sur son territoire.
On pense que des membres de Boko Haram s`entraînent dans le nord du Mali.
Certains islamistes nigérians auraient aussi des liens avec Al-Qaïda au
Maghreb islamique (Aqmi), active au Mali et dans d`autres pays de la zone.
"Cela veut dire qu`il y a des risques d`attaques terroristes", estime
Gilles Yabi, directeur pour l`Afrique de l`Ouest de l`International Crisis
Group. "Tous ces pays peuvent être confrontés à des formes de représailles".
L`Algérie, qui a une longue frontière en commun avec le Mali, a refusé
d`envoyer des soldats sur le terrain et a appelé à privilégier le dialogue,
mais Alger ne s`est pas opposé à l`intervention internationale et a même
autorisé la France a emprunter son espace aérien.
Berceau originel d`Aqmi, l`Algérie a eu à mener ses propres batailles
contre les extrémistes islamistes.
Le Niger, autre voisin du Mali, qui a été le terrain de nombreux
enlèvements revendiqués par Aqmi, a déclaré que 500 de ses soldats
participeraient à la force africaine, tout comme le Sénégal, le Burkina Faso
et le Togo.
Le Bénin a dit vouloir envoyer 300 hommes, le Ghana a promis 120 hommes et
le Nigeria s`est engagé à apporter la contribution la plus importante, avec
900 soldats.
Malgré les répercussions potentielles, l`avancée des islamistes vers le sud
et la prise d`une ville-clé dans le centre du Mali la semaine dernière ont
entraîné l`intervention française et poussé les pays de la région à agir
rapidement.
L`avancée des islamistes, avec le risque de création d`un sanctuaire pour
les extrémistes et les bandes armées, constitue "une menace existentielle",
selon Alex Vines, directeur de recherche du programme Afrique du think-tank
londonien Chatham House.
"Cette intervention est légitime. Le président malien a demandé à la France
de s`impliquer", souligne-t-il.
Certains restent sceptiques, néanmoins, quant à l`intervention militaire
encadrée par la communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao)
et approuvée par le conseil de sécurité des Nations unies. Cette force n`était
pas censée être déployée avant le mois de septembre afin d`avoir le temps de
se préparer et d`entraîner les quelque 5.000 soldats maliens.
Aussi, après que les islamistes aient été délogés, "la prochaine étape sera
de s`assurer qu`il y a assez de soldats pour sécuriser les villes récupérées",
ce qui n`est pas évident, estime M. Yabi.
Mais la force africaine devrait continuer à bénéficier de l`aide
occidentale, ce qui pourrait faire la différence, pense-t-il.
Même en cas de succès de cette opération menée à la hâte, la situation
humanitaire risque de poser un problème majeur, près de réfugiés 150.000 ayant
déjà fui au Burkina Faso, au Niger, en Mauritanie et en Algérie selon l`agence
des Nations unies pour les réfugiés (HCR) mardi.
Et "l`insécurité dans le nord du Mali (...) reste une contrainte majeure"
pour réussir à venir en aide aux populations dans cette zone, selon le HCR.
mjs/cdc/jlb/jms
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