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Lutte syndicale au Mali : Le GPAC appelle à l’adoption de la loi régissant le secteur de la communication
Publié le mardi 22 decembre 2015  |  aBamako.com
4è
© aBamako.com par Androuicha
4è Assemblée Générale du Groupement Professionnel des Agences de Communication (GPAC)
Bamako, le 18 décembre 2015. Le Groupement Professionnel des Agences de Communication (GPAC) a tenu sa 4è Assemblée Générale dans les locaux de DFA Communications




Se battre pour arracher des élus de la nation l’adoption de la loi devant protéger les entreprises nationales de communication et les faire évoluer dans un milieu où la concurrence est saine, laquelle loi est en instance depuis des années à l’Assemblée Nationale. Tel est en filigrane le double appel que le Groupement Professionnel des Agences de Communication (GPAC) lance aussi bien à l’endroit des communicateurs qu’aux décideurs du Mali. C’était à la faveur de la 4è assemblée générale de ce groupement tenu le vendredi 18 décembre. C’est la salle de réunion de DFA Communications qui a abrité cette rencontre aux allures d’un plaidoyer qui a enregistré la présence des députés, des membres du Gouvernement et des anciens ministres de la communication. A cette occasion, outre le représentant du ministre de l’Economie numérique, de l’Information et de la Communication, le président du GPAC M. Amadou Moustapha DIOP avait à ses côtés les présidents du Conseil National du Patronat et de la Haute Autorité de la Communication.

Il n’en fallait pas plus que ce décor pour que le président du GPAC pour parler du combat syndical que les communicateurs sont en train de mener depuis des lustres. « Notre profession, au regard de ses résultats et de ses milliers de collaborateurs, ne peut être administrée par des textes datant des années 1980 » a indiqué M. DIOP pour justifier la lutte que le GPAC mène au quotidien pour pousser à l’adoption du projet de loi visant à régir le secteur. M. Amadou Moustapha DIOP a ensuite rappelé que son groupement a participé avec les autorités de la République à l’élaboration des textes. « Il est crucial que cette loi soit défendue par notre ministère de tutelle et qu’elle soit adoptée par nos élus » a t-il laissé entendre à l’endroit du représentant du ministre de la communication. Se référant au système verrouillé de la Côte d’Ivoire citée en exemple et dans lequel aucune agence de communication étrangère ne peut aller s’exercer, tandis qu’au Mali un laisser-aller laisse le champ libre aux publicités ivoiriennes sur la chaine nationale et les radios maliennes ; le président a quelque peu haussé le ton à la limite d’une menace. « Sur la base de ces nombreux constats, je peux vous affirmer que le GPAC n’a d’autres alternatives que de recourir aux techniques utilisées par les autres corporations pour se faire entendre. « Soyez sûr que vous entendrez désormais parler du GPAC » a lancé M. DIOP en direction du département en charge de son syndicat. Un message qui a eu du répondant séance tenante puisque M. Gamère DICKO a, au nom du ministre l’Economie numérique, de l’Information et de la Communication, rassuré sur l’engagement du ministère aux côtés du GPAC en vue de l’adoption de cette loi soumise à l’assemblée depuis 2012.

Mamadou Sidi Coulibaly, le président du Conseil National du Patronat du Mali a pour sa part encouragé le GPAC à orienter leurs partenariats vers les structures telles le Conseil Economique et Social, l’opposition politique malienne plutôt que le Gouvernement et les anciens ministres. Le président du patronat malien a ensuite exhorté les agences de communication au respect des cotisations qui constituent selon lui le gage de la survie du CNPM.


André SEGBEDJI/abamako.com



Le Président du GPAC, Amadou Moustapha Diop explique le vide juridique que vivent les Agences de Communication
Publié le: 21/12/2015  |  aBamako.com Radio

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