Deux "terroristes" ont été abattus par les forces françaises de la mission Barkhane entre fin octobre et début décembre.
Deux « terroristes » ont été abattus par les forces françaises lors d’une série d’opérations dans le nord du Mali et le nord du Niger, entre fin octobre et début décembre dans le cadre de la mission Barkhane, a-t-on appris lundi auprès de l’état-major des Armées françaises.
Au cours de cette série d’opérations baptisée Vignemale, « deux terroristes ont été mis hors de combat, au cours d’un accrochage et plusieurs individus ont été appréhendés par les autorités locales », c’est-à-dire maliennes et nigériennes, a-t-on précisé de même source.
Une vingtaine de caches découvertes
L’identité des deux « terroristes » n’a pas été divulguée.
« Une vingtaine de caches ont été découvertes, et six pick-up ont été interceptés » a précisé l’état-major, qui a ajouté que ces opérations ont mobilisé un total de 1 000 soldats français, dans l’Adrar des Ifoghas, dans le nord du Mali.
Ces opérations se sont notamment concentrées sur une « passe désert », un carrefour emprunté par les jihadistes, a-t-on précisé de même source.
En vigueur depuis le 1er août 2014, l’opération militaire française Barkhane mobilise environ 3.500 hommes dotés de chasseurs-bombardiers, d’hélicoptères de combat et de blindés, pour lutter « contre le terrorisme » dans cinq pays : Mauritanie, Mali, Niger, Tchad et Burkina Faso. Elle est dirigée par un état-major installé à N’Djamena.