Suite à un paru chez nos confrères du « Procès Verbal » sur la commercialisation des bouillons périmés par « la Société Aminata Konaté », les premières sanctions sont tombées.
En effet, le mercredi 4 novembre, soit 72 heures après cet article, une équipe de la direction de l’agence nationale de sécurité sanitaire des aliments, a effectué une descente surprise dans l’usine de la société. Outre, le cas des bouillons périmés révélés, la mission a détecté plusieurs autres anomalies. L’utilisation d’autres produits chimiques dans la production et la conservation des produits alimentaires, les conditions de préparation et de conservation des aliments, le non-respect des normes de qualité des produits, la vente de produits périmés sont autant de griefs que la mission reproche à la société Aminata Konaté.
Séance tenante, la mission a interdit la commercialisation d’une catégorie de bouillons. La seule fausse note, est que la mission n’a pas exigé le retrait des bouillons frappés par la mesure d’interdiction et présente déjà sur les marchés. Sur le plan de la légalité de la société, des remarques ont été faite. L’agrément détenu par la société Aminata Konaté, l’autorise à seulement fabriquer et commercialiser 2 produits : le bouillon et le piment en poudre. Sur la base de cet agrément, la société s’est lancée dans la fabrication et la commercialisation de plus 16 produits, notamment la patte d’arachide, la moutarde, la poudre de gombo, la sauce de piment, la patte d’ail, le vinaigre, le savon liquide etc.
Selon un expert de la sécurité des aliments, la production d’aliments liquides demande beaucoup d’exigence sanitaire, d’où, la difficulté d’obtenir un agrément pour ces genres de produits. Donc, la production par la société Aminata Konaté des aliments comme la patte d’arachide, la sauce de piment, la patte d’ail etc., est illégale.
Que dire de l’utilisation du glutamate. Le glutamate est un additif alimentaire, très largement utilisé dans l’industrie agro-alimentaire. Les publicités sur les produits « Bara Musso », insistent beaucoup sur le caractère bio des produits. Cependant, la composition des produits indiquée sur les sachets montre le contraire. Pour conserver les produits, la société utilise le glutamate.
Selon différentes études, les risques liés à la consommation excessive de glutamate seraient l’obésité, l’hypertension, l’hyperactivité, le diabète, migraines, …En suivant de près le dossier des produits « Bara Musso », loin de nous la volonté de nuire à la société. Notre mission est de lutter pour des aliments répondant aux normes exigées, car, nous sommes aussi des consommateurs des produits « Bara Musso ».
Nous osons espérer ne pas subir les mêmes foudres que nos confrères du journal « Waati ». Pour avoir dénoncé la qualité des produits « Bara Musso », le journaliste qui recevait des menaces et injures n’a eu son salue qu’après une plainte déposé au commissariat du 5ème arrondissement.
Affaire à suivre…
La rédaction