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Le Drian : 800 soldats français au Mali, Konna toujours aux mains des islamistes
Publié le mardi 15 janvier 2013  |  AFP


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© Autre presse
Le ministre de la Défense Francaise, Jean-Yves Le Drian


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PARIS - Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a
indiqué que 800 militaires français étaient déployés mardi soir au Mali, où la
ville de Konna n'avait toujours pas été reprise aux jihadistes par les forces
maliennes.

"1.700 militaires" français étaient engagés "dans l'opération Serval pour
repousser les islamistes au Mali, dont 800 sur le territoire malien" lui-même,
a affirmé le ministre lors de sa deuxième conférence de presse depuis le début
de l'intervention française vendredi.

En outre "douze chasseurs, cinq avions ravitailleurs sont actuellement
engagés", a-t-il indiqué, précisant que les chasseurs opèrent "depuis le Tchad
et Bamako". "Il y a cinq aéronefs de transport tactique, des C130 et des C160
qui effectuent des liaisons internes au théâtre, depuis le Sénégal, le Tchad,
la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso", a-t-il précisé.

Jean-Yves Le Drian a par ailleurs annoncé que Konna, dans le centre du
Mali, n'avait pas été reprise aux "groupes terroristes" par les forces
maliennes, alors que cette ville, dont la chute a déclenchée jeudi l'opération
militaire française, était considérée comme n'étant plus aux mains des
jihadistes.

"Sur le fuseau Est, Mopti, nous avons pu stopper l'offensive et les moyens
des groupes terroristes, qui se sont répartis entre Douentza et Gao, et à
cette heure, la ville de Konna n'a pas encore été reprise par les forces
armées maliennes", a-t-il déclaré.

"Sur le fuseau Ouest, les groupes terroristes jihadistes sont encore très
présents, ils se sont installés à Diabali (lundi), d'où ils menacent le sud",
a poursuivi le ministre.

"Les forces maliennes sont sorties très éprouvées des combats récents", a
déclaré le ministre, en soulignant que les Maliens "se sont battus avec
beaucoup de détermination", mais sont "relativement affaiblis".

Le chef d'état-major des armées, l'amiral Edouard Guillaud, a estimé pour
sa part que "la brèche a été refermée autant qu'on puisse prédire l'avenir,
correctement à l'Est. Elle est en cours de fermeture à l'Ouest". A Konna, "il
y a des éléments que je qualifie de résiduels", a-t-il ajouté.

Les soldats français et maliens sont "en face d'un adversaire déterminé,
bien équipé, qui n'a pas renoncé", a poursuivi Jean-Yves Le Drian, mais a-t-il
dit, "nous lui avons porté de premiers coups durs".

"Les développements à venir seront marqués par trois efforts importants",
a-t-il indiqué. "Premièrement, nous poursuivons les frappes sur les capacités
des groupes terroristes au nord et sur l'ensemble du territoire malien pour
diminuer leur potentiel", "deuxièmement nous poursuivons la montée de notre
dispositif aéro-terrestre et troisièmement nous soutenons en coordination avec
nos partenaires européens l'accélération de la force africaine".

L'action de la France, a-t-il dit, "s'inscrit pleinement dans les objectifs
et le cadre fixés par les résolution du Conseil de sécurité de l'ONU".

"Je constate depuis cinq jours que la plupart de nos partenaires européens
se sont spontanément mobilisés pour nous apporter un soutien militaire
concret", s'est-il félicité, citant notamment ses "collègues britannique,
belge, polonais, danois, espagnol, allemand".

Outre cette "forte dynamique européenne", nous avons "un soutien de
l'ensemble de la communauté internationale", a-t-il noté : "Les Américains se
sont mobilisés à nos côté" et le Canada "a aussi répondu présent".

Interrogé sur le déploiement de la force africaine, qui doit aider l'armée
malienne a reconquérir le nord du pays, M. Le Drian a estimé que "ce n'est pas
une question de mois, (ni) de jours, c'est une question de semaine".
"Nous irons jusqu'à ce que la souveraineté et l'intégrité du Mali soient
reconnues et respectées", a-t-il conclu.

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