Les services du ministère de la Sécurité et de la Protection civile comptent veiller au respect scrupuleux de l’interdiction des pétards et autres feux d’artifice en cette période de fin d’année.
A bon entendeur, salut ! En tenue civile, les forces de l’ordre s’apprêtent à effectuer dans les jours à venir des descentes dans les rues et artères de la ville pour surprendre les enfants qui continuent inconsciemment à faire usage des pétards qui, on le sait, sont désormais frappés d’interdictions par les autorités nationales. L’opération consistera à mettre la main sur quiconque sera pris en flagrant délit et les parents seront comptables des faits reprochés à leurs enfants mineurs. Les boutiquiers et autres vendeurs de l’objet du délit seront interpellés sans ménagement et répondront de leurs actes, a-t-on appris de sources policières.
Les pétards et autres feux d’artifice sont utilisés en général en cette période de fin d’année. Le hic est que, outre le fait qu’ils perturbent la quiétude des habitants en plus de nombreux autres désagréments, ils constituent plus que jamais une véritable source d’insécurité pour les populations. C’est précisément la situation sécuritaire du pays qui a conduit le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Colonel-major Salif Traoré, à prendre la mesure. Cela après qu’elle ait été largement portée à la connaissance du public, selon le chargé de communication du ministère de la Sécurité et de la Protection civile, Amadou Sangho. Des séances de sensibilisations, a-t-il déclaré, ont été initiées à l’intention des commerçants et le département poursuit les actions de sensibilisation. Mais d’ores et déjà, les forces de sécurité veilleront à l’application stricte de la mesure d’interdiction et les contrevenants s’exposeront à des sanctions, a-t-il souligné sans plus de détails.
Pourquoi ne pas le démentir ?
Les banques sous le poids des TF
Il arrive de plus en plus que le client désireux de faire certains retraits sur son compte soit prié par son banquier d’attendre deux ou trois jours pour avoir satisfaction. En réalité, croit savoir le ministre des Domaines de l’Etat, des Affaires foncières, Me Mohamed Ali Bathily, est que les banques sont certes riches en titres fonciers reçus de certains clients en guise de garanties, mais pauvres en liquidités. Ce qui veut dire en ‘’français facile’’ qu’elles peinent à satisfaire les demandes de liquidité des clients parce qu’elles ont prêté de grosses sommes d’argent, en échanges des documents douteux, à des spéculateurs fonciers qui n’arrivent pas à rembourser.
Le hic est que ces propos, tenus urbi et orbi depuis belle lurette par le ministre Bathily, ne sont pas démentis. Alors, faut-il lui donner raison ?
B Siby
Source: Le Challenger