Cette bonne nouvelle de fin d’année a été accueillie par satisfaction par les membres du Groupement professionnel des agences de communication du Mali (GPAC) et leurs délégués réunis en assemblée générale d’information. C’était le vendredi dernier au siège de DFA-communication, sis à l’ACI 2000.
Le président du Groupement professionnel des agences de communication (GPAC), Amadou Moustapha Diop, a rendu un vibrant hommage à tous ceux qui sont tombés pour la défense de la patrie et les victimes de Radisson Blu, froidement assassinées par des terroristes au cours d’une attaque contre l’établissement hôtelier le 20 novembre dernier. Il poursuit son discours en parlant des avancées de son groupement, arrachées après de long combat.
On peut citer entre autres l’affiliation du GPAC au Conseil national du patronat malien (CNPM), l’obtention de la suppression de la TVA à la source, etc. Même si le président est satisfait des résultats obtenus par son groupement, il déclare qu’il ya beaucoup de défis à relever. Notamment l’adoption de la loi sur le régime de la publicité.
Il regrette que le secteur soit encore régi par une loi datant de 1982. Cette loi, selon Diop, est caduque car aucune de ses dispositions ne fait allusion aux agences. Il souhaite une protection du secteur qui contribue au développement du pays par la création des emplois et le payement des taxes et impôts au Trésor public. Cette protection par les textes doit se faire dans un environnement concurrentiel. Avant de dénoncer l’augmentation de 30% faite par l’AMAP.
Le secrétaire général du ministère de la Communication, Cheick Oumar Maïga, a pris l’engagement que la loi sur le régime de la presse sera votée en 2016.
Le challenge de 2016 pour le GPAC est le vote de la loi, la lutte contre la concurrence déloyale, l’instauration d’une charte de bonne conduite des membres, la réalisation d’une étude de sondage sur les médias au Mali.
Y.S