Dans un livre intitulé «Le Mali sous Ibrahim Boubacar Keïta, après erreur sur la personne, y a-t-il quelqu’un pour sauver le Mali ?», de Doumbi-Fakoly, paru aux «Editions MENAIBUC», l’auteur évoque avec force argumentation la gestion catastrophique des deux ans et demi du pouvoir d’IBK. Cette gestion calamiteuse de nos affaires, les nombreux électeurs ne s’y attendaient pas. Nous avons choisis de reproduire ici quelques extraits du présent ouvrage pour une meilleure lisibilité de la situation nationale.
La duplicité d’Ibk
Ibk, qui n’avait pas encore montré son vrai visage de fossoyeur de la République, à tromper l’armée durant sa campagne électorale, lui faisant croire qu’il avait tiré la leçon de ces mauvaises négociations que seule sa faiblesse expliquait.
«Je ferai voter et appliquer de manière très rigoureuse une loi d’orientation et de programmation militaire. Elle devra prévoir pour les 10 ans à venir les besoins nécessaires pour remettre à niveau notre appareil de défense, et lui permettre de faire face aux nouveaux défis. La conséquence sera une hausse très importante des moyens alloués au budget de la défense. Il s’agira de rendre notre armée plus performante en la dotant des capacités opérationnelles adéquates pour l’accomplissement de sa mission de défense de l’intégrité territoriale. Elles doivent être portées à un niveau d’efficacité opérationnelle qui dissuade tout agresseur éventuel.»
Le mensonge éclatera au grand jour dès qu’il s’est offert un nouvel avion alors que le Mali en dispose déjà d’un d’excellente qualité technique au bord du quel lui-même a déjà voyagé pour assister à l’investiture de Bongo fils, Président du Gabon.
Le marché de 69 milliards octroyé à son ami Kagnasy en sera la confirmation. Plutôt que de commander l’armement dont a besoin l’armée pour corriger sa faiblesse militaire sur le terrain, il la dote de survêtement de sport pour le défilé de l’anniversaire de l’indépendance du pays.
Ibk gardera le silence pendant longtemps. Mais n’en pouvant plus, sans doute devant le mécontentement silencieux mais perceptible de l’armée, il a tenté, récemment, de justifier sa trahison en se réfugiant derrière l’interdiction de certaines puissances étrangère de doter l’armée nationale de matériel de guerre.
Comme à son habitude devant l’étalage de la fuite de ses responsabilités, il se barricade devant un mutisme méprisant pour ne pas répondre à ces interrogations gênantes des langues déliées, indiscrètes et pertinentes :
- De quelles puissances étrangères s’agit-il ?
- IBK a-t-il peur de nommer la France, agissant en son seul nom ou chef de file de ces pays étrangers prédateurs ?
- Puisqu’il maîtrise parfaitement la langue française comme il s’en vante lui-même, il doit savoir que certaines puissances étrangères ne veulent pas dire la totalité des puissances étrangères.
- Alors, pourquoi ne pas s’adresser à d’autres puissances étrangères, telles la Russie et la Chine qui ne marchent jamais dans les combines de l’autoproclamée communauté internationales ?
- La privation de l’armée nationale de matériel lui permettant de protéger le pays ne signifie-t-elle pas clairement la volonté de couper le Mali de régions entières au profit des protégés de ces puissances étrangères ?
En continuant de se coucher devant l’autoproclamée communauté internationale et certaines puissances étrangères, Ibk reste indifférent à l’affront et au discrédit qu’il inflige à l’armée nationale.
Celle-ci est contrainte de regarder les groupes d’autodéfense, avec peu de moyens, tel le Gatia, faire son travail en chassant, en un temps éclaire, les terroristes de la Coordination des mouvements de l’Azawad (Cma) des villes de Ménaka puis d’Anéfis, les obligeant à aller se terrer à Kidal sous la protection de la Minusma qui s’est empressée, sans en informer les autorités maliennes, de délimiter une zone de sécurité de 20 kilomètres interdite de franchissement par leurs poursuivants.
Elle est frustrée de se voir confier un simple rôle de supplétif derrière Barkhane et surtout la Minusma dont tout le Mali et ses amis savent que leur présence est motivée par le dépouillement du pays de richesses minières convoitées par la France et dont la gestion doit être confiée aux Tuaregs et aux Arabes qui doivent retrouver leur supériorité décidée par Allah sur les Noirs.
L’armée nationale est mal à l’aise dans la peau de poltronne que lui ont taillée les populations ignorantes de la vérité. Or son aspiration profonde est d’être dotée du minimum nécessaire pour mettre au pas les ennemis du pays qui ne représentent rien ou presque sur le plan militaire.
Elle se demande encore et toujours, et le peuple conscient avec elle, où sont passés les milliards mis à sa disposition dans les trois derniers budgets : 168 milliards en 2013 ; 199 milliards en 2014 ; 281 milliards en 2015.
Extrait du livre «Le Mali sous Ibrahima Boubacar Kéita» (Doumbi Fakoly)
Que reste-t-il du président de la République ?
Un livre passionnant et édifiant sur les actes posés le président des Tisserands, Ibrahim Boubacar Kéita vient de paraitre. Son titre «Le Mali sous Ibrahima Boubacar Kéita.» Après erreur sur la personne y a-t-il quelqu’un pour sauver le Mali ? L’auteur est Doumbi-Fakoly notre compatriote franco-malien, écrivain qui a longtemps séjourné en France.
Rentré au bercail, il est désappointé. Il est paru aux «Editions MENAIBUC». Chers compatriotes cherchez à lire ce livre.
Résumé du livre
Après deux années et trois mois de gestion des affaires du Mali par Ibk, tous les clignotants sont au rouge écarlate. Pour couvrir la forfaiture d’Ibk, les poches de résistance antimatriotiques enserrées dans le corset de la franc-maçonnerie ou de la rose-croix se transforment en véritables griots de cet homme décevant au service d’intérêts étrangers prédateurs.
Prenant leurs compatriotes pour des idiots, elles tentent désespérément et honteusement de le faire pour l’homme de la situation. Les discours officiels, quand ils sont livrés, continuent de s’adosser sur le mensonge et la dissimulation, l’imposture, les faux semblants et les coups fourrés. Mais les faits sont là, têtus et indélébiles dans la mémoire collective. Les compromis et les compromissions, certes connues du pays depuis Auk, ont atteint un niveau surdimensionné. La corruption a pris le large. La rapine foncière est légalisée. Les prix des denrées de première nécessité ont flambé. L’école est toujours sinistrée. La santé est précarisée. L’insalubrité est galopante. Les coupures d’électricité et d’eau sont quotidiennes et sans délai. Le sort de la jeunesse, poussée à l’exil pour survivre, indiffère.
En refusant de pourvoir l’armée nationale en moyens nécessaires pour défendre le pays, Ibk a donné corps au vieux projet français de partition du Mali, l’Organisation Commune des Régions Sahariennes (Ocrs). Le Mali est sur le point d’être amputé de toute sa partie nord ou presque.
Cet homme que les Maliens ont élu par erreur, ne semble même pas savoir que la dignité impose à tout homme de quitter son pouvoir s’il n’est pas prêt au sacrifice ultime dans la défense de sa Matrie.
Plus que jamais, la question se pose de savoir s’il y a quelqu’un pour sauver le Mali.
Puissent nos Vénérables Ancêtres la sortir ou le sortir de l’ombre au plus vite.
Source: L'inter de Bamako