Inculpé dans l’affaire des bérets rouges assassinés, le général Sidi Touré, patron de la Sécurité d’Etat (services secrets) au moment des faits, a bénéficié d’un non-lieu hier à lui décerné par la chambre d’accusation. Les généraux Amadou Haya Sanogo, Yamoussa Camara et Ibrahim Darou Dembélé sont poursuis pour complicité d’assassinats et enlèvements de personnes.
La chambre d’accusation de la Cour a rendu hier son verdict dans l’affaire des 21 bérets rouges assassinés en 2012. Elle a déclaré un non-lieu pour le général Sidi Mohamed Touré, le directeur de la Sécurité d’Etat au moment des faits et neuf autres personnes, dont le défunt Sirima Fané.
Contrairement à la demande de non-lieu en faveur des généraux Camara, Dembélé et Touré, émise le 24 novembre dernier par la Cour d’appel, la chambre d’accusation a décidé de poursuivre les généraux Ibrahim Dahirou Dembélé, chef d’état-major général des armées au moment des faits, le général Yamoussa Camara, ministre de la Défense et des Anciens combattants au moment des faits.
Restent aussi dans les mailles de la justice le général Amadou Haya Sanogo et certains de ses compagnons comme le capitaine Amadou Konaré et l’adjudant-chef Seyba Diarra, les deux cerveaux du putsch du 22 mars 2012. Il leur est reproché des faits d’assassinats et d’enlèvements de personnes.
Ils seront jugés par une cour d’assises.
Maliki Diallo