La salle des 1000 Places du Centre Internationale des Conférences de Bamako (CICB) a servi de cadre le samedi 19 décembre 2015 pour la tenue de la première convention nationale des FARE-AN KA WILI. La cérémonie d’ouverture était placée sous le haut patronage du Président des FARE, M. Modibo Sidibé, en présence des présidents des partis de l’opposition, de la mouvance présidentielle, des militants et sympathisants du parti.
Avant le discours d’ouverture du Président des FARE, les partis politiques invités à ce grand rendez-vous ont tour à tour exprimé leur soutien au parti.
Dans son intervention, le Président des FARE, dira que la convention est un moment capital pour un parti, parce que marquant une étape décisive dans le processus de consolidation et d’expansion du parti.
Il dira que le thème de cette rencontre est : «Rassembler pour rebâtir une Nation forte». Il a aussi évoqué des difficultés de l’heure notamment l’insécurité. C’est pourquoi le Président des FARE a déploré l’assassinat ignoble de trois personnes dont un journaliste et les compatriotes décédés lors du dernier pèlerinage aux Lieux Saints de l’Islam.
Aux dires de M. Sidibé, la croissance économique reste toujours fortement tributaire de la campagne agricole et donc de la pluviométrie ; le coût de la vie demeure toujours bien au-dessus du pouvoir d’achat des maliens, de plus en plus nombreux à vivre dans la précarité ; le chômage s’accentue et la situation de l’emploi se détériore, particulièrement pour les jeunes qui arrivent sur le marché de l’emploi.
Pour lui, tout ceci amène à s’atteler à la redéfinition du rôle de l’Etat, de l’étendue de ses fonctions, de ses capacités, de sa représentation.
«Aujourd’hui comme il y a vingt- sept mois, notre peuple attend toujours que l’Etat affirme son autorité, qu’il prenne ses responsabilités, et d’abord ses responsabilités en matière de sécurité et de défense du territoire. Il nous faut un Etat au service du développement et de l’économie qui soutiendra les initiatives des citoyens pour le développement, garantira la création de richesses par le secteur privé et une redistribution équitable des richesses, en particulier aux plus démunies. Un Etat qui saura unir la Nation et la protéger», a déclaré le président des FARE.
Pour ce qui concerne les questions de sécurité, il dira très clairement que, ni la France, ni la Minusma, ni les autres forces qui viennent en aide au Mali ne pourront solutionner, c’est l’équation de l’Etat au Mali : la question de la viabilité de l’Etat du Mali, son organisation, son fonctionnement sur des bases plus solides, sa gestion transparente et équitable.
Fatogoma COULIBALY