Les fêtes religieuses du Maouloud et de Noël en vedette dans les quotidiens maliens

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Publié le mercredi 23 decembre 2015 | APA

© AFP
La presse malienne
Un homme en train de lire ses journaux

Bamako - Les journaux maliens de ce mercredi s’intéressent à la célébration du Maouloud et de Noël prévue respectivement demain jeudi et vendredi au Mali.

« Maouloud et Noël : la Voie du Seigneur », titre Maliactu.

Pour cette publication le 24 décembre 2015, la lune du Maouloud et le mois de Noël seront au rendez-vous.

»Chacun de son côté, Chrétiens et Musulmans célébreront un jour important. Un jour dédié au même Dieu : celui d'Abraham et de Muhammad. Car il n'y a pas deux dieux. Celui que Chrétiens et Musulmans célèbrent est le Seigneur des mondes, l'Éternel », indique Maliactu, qui salue par ailleurs les actions du ministre du culte et des affaires religieuses, Thierno DIALLO, qui « s'acquitte parfaitement de sa mission en se mettant à égale distance de l'Islam et du Christianisme ».

Le Républicain pour sa part informe que le Maouloud sera célébré malgré l'Etat d'urgence décrété par les autorités.

Ce quotidien indique que les leaders religieux continuent d'accueillir les fidèles musulmans qui viennent d'Europe, d'Amérique, d'Asie et d'Afrique.

« Selon des sources proches des Ançars, la commission d'organisation du Maouloud 2015 basée à Djanguinèbougou est à pied d'œuvre pour une bonne organisation de l'édition 2015. Le stade du 26 mars qui doit abriter l'évènement a été nettoyé par de nombreux bénévoles. Contactés, Ousmane Chérif Madani Haïdara, Guide des Ançar, et le Cheick Soufi Bilal, Grand Guide des Soufis confirment ces informations », précise Le Républicain.

L'indicateur du Renouveau signale de son côté que la décision du gouvernement d'imposer l'état d'urgence ne fait pas l'unanimité.

« Religieux et l'Etat à couteaux tirés. Et ce sont des leaders religieux qui sont en tête de la contestation. L'argument avancé par eux : les préparatifs du Maouloud sont très avancés et qu'il est au stade actuel impossible de faire marche arrièreécrit ce journal dans sa parution de ce mercredi.

Face à cette situation l'Express de Bamako estime qu'il faut « une bonne communication et un terrain d'attente pour éviter tout amalgame qui aura des conséquences fâcheuses après fêtes ».