Une dizaine de "terroristes" ont été "neutralisés", dans la nuit du 19 au 20 décembre, par les forces armées françaises de l’opération Barkhane, dans la région de Menaka, au nord du Mali, a annoncé le ministère français de la Défense dans un communiqué mercredi.
"Dans la nuit du 19 au 20 décembre, les forces françaises ont conduit une opération dans la région de Ménaka, au Mali, contre un élément du groupe terroriste Al Mourabitoun", indique le communiqué.
Il est précisé que ce groupe est "responsable de nombreux attentats à l’encontre des populations malienne et nigérienne, des forces armées locales et des forces internationales".
Al Mourabitoun fait partie des deux groupes jihadistes à avoir ouvertement revendiqué la fusillade – soldée par 22 morts – qui a eu lieu le 20 novembre au Radisson Blu, un hôtel cinq étoiles de Bamako, la capitale malienne.
"Au terme de violents combats qui ont duré près de quatre heures, une dizaine de terroristes ont été neutralisés (et) une quantité importante d’armements et d’explosifs a été récupérée", poursuit la note.
Deux pick-ups et une dizaine de motos ont par ailleurs été saisis.
Lancée le 1er août 2014 par la France, en partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BBS : Mauritanie, Mali, Niger, Tchad et Burkina-Faso), l’opération Barkhane est dirigée depuis un poste de commandement unique stationné à N’Djamena, au Tchad.
Cette force qui regroupe 3.000 militaires, vise à "appuyer les forces armées des pays partenaires de la BSS dans leurs actions de lutte contre les groupes armés terroristes (et) contribuer à empêcher la reconstitution de sanctuaires terroristes dans la région".
RKO