Un groupe armé malien pro-gouvernemental a accusé hier les militaires français de l'opération Barkhane d'avoir tué plusieurs de ses combattants lors d'un raid au cours duquel une dizaine de jihadistes auraient été "neutralisés" dans le nord du pays.
Au terme de près de quatre heures de combats dans la nuit du 19 au 20 décembre, les militaires de Barkhane, en mission visant le groupe Al-Mourabitoune du jihadiste algérien Moktar Belmokhtar dans la région de Ménaka, près de la frontière du Niger, "une dizaine de terroristes ont été neutralisés", a annoncé mardi le ministère français de la Défense.
"Ce week-end, vers Ménaka, l'armée française a tué quatre de nos combattants", a déclaré Mohamed Ould Mataly, membre influent de la branche pro-Bamako du Mouvement arabe de l'Azawad (MAA), une des composantes de la "Plateforme", coalition de formations armées soutenant le gouvernement, faisant état de nombreux disparus.