Société
Le Mali adhère à l’initiative "UNITLIFE" pour la lutte contre la malnutrition des enfants
Publié le vendredi 25 decembre 2015 | french.cri.cn
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Le Mali a adhéré à l'initiative "UNITLIFE" pour la lutte contre la malnutrition des enfants, annonce un communiqué du conseil des ministres.
Cette adhésion va coûter au pays 10 millions USD par an comme contribution.
Officiellement lancée le 28 septembre 2015 en marge de la 70e Assemblée Générale des Nations Unies à New York (USA), l'initiative "UNITLIFE", s'inscrit dans le cadre du renforcement des mécanismes de financement des programmes de lutte contre la malnutrition dans les pays africains, notamment en Afrique subsaharienne.
Elle repose sur l'engagement volontaire des Etats à mettre en œuvre, à partir de 2017, une taxation financière de 0,01 dollar US sur chaque baril de pétrole et de 0,60 dollar US sur chaque gramme d'or en vue de réunir 100 millions de dollars par an.
L'objectif visé est d'assurer la prise en charge et le traitement de la malnutrition aiguë chez les enfants des pays contributeurs.
Sous l'égide du Fonds des Nations Unies pour l'Enfance (UNICEF), la gestion des ressources de l'initiative "UNITLIFE" reposera sur "des critères stricts de transparence", souligne le communiqué du gouvernement.
La malnutrition chronique chez l'enfant est aujourd'hui "un véritable problème de santé publique" au Mali, selon l'UNICEF. En effet, au Mali, seulement 20% des enfants sont déjà nourris avec des aliments de complément chez les enfants de 0-5 mois, 21% des enfants sont alimentés avant même le début de l'allaitement (pratique pouvant mettre la vie de l'enfant en danger) et seulement 33% des enfants reçoivent le lait maternel.
De plus, la durée moyenne de l'allaitement exclusif est estimée à 4,5 mois, donc nettement moins que la durée recommandée de 6 mois.
Par ailleurs, "le taux de malnutrition infantile au nord Mali dépasse le seuil d'alerte", selon les organisations humanitaires.
Et même le sud du pays n'est pas épargné par le fléau. Cette région est une très grande région agricole mais, soulignent des rapports d'études, elle "présente pourtant un très fort taux de malnutrition infantile et cela de façon régulière.
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