Le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Ousmane Koné, entouré de ses proches collaborateurs notamment les négociateurs maliens avec à sa tête Nafo, par ailleurs négociateur en chef pour l’Afrique, était face à la presse le mardi 22 décembre à l’hôtel Salam, pour faire le point sur la 21e conférence de l’Onu sur les changements climatiques tenue à Paris du 30 novembre au 11 décembre.
Cette conférence de presse, qui intervient quelques jours seulement après la fin de la COP21, a été une occasion pour le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Ousmane Koné, de présenter les résultats obtenus à Paris. Ainsi, en évoquant la place prépondérante que notre pays a occupée lors des négociations, le ministre Ousmane Koné a souligné les grands projets défendus par l’Afrique à la conférence des chefs d’Etat africains avec le président français, François Hollande. Il s’agit des projets de protection du bassin du fleuve Niger, du Lac Tchad, ainsi que le projet de la grande muraille verte. Au cours de cette rencontre avec la presse, les conférenciers ont fait savoir que l’accord de la Cop21 renferme près de 29 articles et rentre en vigueur en 2020 après la rencontre de Marrakech, qui aura lieu en juin 2016 pour permettre au pays de parapher ou de ratifier le pacte adopté par les 196 pays participants.
Il faut souligner que les grandes lignes de cet accord sont entre autres la limitation du dégagement de gaz à effet de serre, le maintien de la température autour de 1,5°c d’ici 2100, au lieu de 3 voire 4°c. En plus, il sera mis à la disposition des pays affectés un Fonds climat estimé à 100 milliards de dollars. Ce fonds va servir à financer les actions concernant l’atténuation et l’adaptation des changements climatiques qui menacent l’Afrique, qui ne produit que 2,3% des émissions de gaz à effet de serre.
Les représentants maliens à la COP 21 ont également annoncé que notre pays a déjà mis en circuit trois requêtes pour le financement dans les domaines d’atténuation et d’adaptation. Selon les conférenciers, le succès de cette conférence, après l’échec de Copenhague, a été la signature ou l’engagement de l’ensemble des parties prenantes.
Occasion également pour le ministre Ousmane Koné de remercier tous les anciens ministres de l’Environnement qui ont aidé notre pays dans les négociations. Il a aussi annoncé l’élection de notre pays à la tête du groupe des négociateurs de la Cédéao.
Fombus