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A l`Elysée et au Parlement, le Mali domine encore l`agenda politique mercredi
Publié le mercredi 16 janvier 2013  |  AFP


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© AFP par DR
Visite du President François Hollande a Cheikh Mohammed bin Zayed Al-Nahyane, prince heritier d`Abou Dhabi et commandant supr
Mardi 15 janvier 2013. Hotel Emirates Palace. François Hollande en audience avec Cheikh Mohammed bin Zayed Al-Nahyane, prince heritier d`Abou Dhabi et commandant suprême adjoint des forces armées.


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PARIS - Tout juste revenu des Emirats, François Hollande préside mercredi un nouveau Conseil de défense à l`Elysée sur le Mali, puis Jean-Marc Ayrault un débat dans l`après-midi à l`Assemblée nationale, deuxième étape dans l`information des parlementaires sur cet engagement des armées.

La tenue de ce débat sans vote avait été annoncée lundi soir à l`issue d`une rencontre entre le Premier ministre et les principaux responsables du Parlement. Elle constituait la première étape de la saisine des parlementaires promise par François Hollande vendredi au premier jour de l`intervention militaire au Mali.

Dans une ambiance d`union sacrée, seules quelques voix à la gauche de la gauche ayant déploré l`opération, Jean-Marc Ayrault représentera le gouvernement lors du débat à l`Assemblée - qui remplace à 15H00 l`habituelle séance de questions d`actualité. Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius officiera lui devant les sénateurs à la même heure.

Dans la matinée, c`est à l`Elysée que l`opération Serval pour repousser les islamistes armés au Mali sera au centre des discussions. François Hollande, à peine revenu d`une visite aux Emirats arabes unis où il a cherché des soutiens à l`intervention française, y préside à 10H30 un Conseil de défense, le quatrième depuis vendredi.

Par ailleurs, lors du Conseil des ministres avancé à 09H00, la question devrait être évoquée dans la communication de Laurent Fabius sur la "situation internationale".

A 13H00, le chef de la diplomatie sera auditionné à huis clos par les commissions des Affaires étrangères et de la Défense de l`Assemblée. Même exercice devant les commissions du Sénat pour le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

Sur le terrain, après une vague de frappes aériennes, la France a engagé mardi pour la première fois des troupes au sol pour reprendre la ville de Diabali (4OO km au nord de Bamako) qui était tombée lundi aux mains des islamistes.

Alors que l`objectif est de déployer progressivement 2.500 soldats français, 800 sont actuellement sur le territoire malien, a précisé Jean-Yves Le Drian lors d`une conférence de presse mardi soir.

Peu auparavant, à l`Assemblée nationale, Jean-Marc Ayrault avait souligné que la France est actuellement "en première ligne" au Mali face aux groupes jihadistes, avant l`arrivée de la force ouest-africaine "d`ici une semaine". Toutefois celle-ci ne devrait pas être opérationnelle avant au moins plusieurs semaines.

L`objectif politique n`est pas que les soldats français reprennent eux-mêmes le contrôle du nord du pays après avoir endigué la progression des islamistes vers le sud. Le but affiché est que des soldats de la force africaine appuient l`armée malienne pour atteindre cet objectif.

Jusqu`ici, hormis quelques interrogations et critiques, un consensus s`est dégagé dans la classe politique en France autour de cette intervention.

A la mi-mars 2011, lorsque la France avait décidé d`engager des troupes en Libye, le gouvernement de François Fillon avait défendu sa position lors d`un débat, sans vote, au Parlement, dans une ambiance quasi consensuelle.

Les trois quarts des Français (75%) sont favorables à l`intervention militaire française au Mali, selon un sondage BVA réalisé pour le quotidien Le Parisien/Aujourd`hui en France de mercredi. Ils étaient 63% à approuver les opérations, selon un sondage Ifop publié lundi.

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