Les vendeurs de poulets de chairs ou poulets Hall (poulets tués selon les recommandations de l’islam) exportés, étaient ce jeudi 24 décembre au pavillon des sports Modibo Keita pour manifester leur indignation face à la grande chasse à l’homme en cette veille de fête par les services sanitaires au service des certaines personnes à leur encontre en saisissant.
Selon Yacouba Guiteye, vendeur de poulets de chair, l’application de la mesure a commencé depuis la veille de la fête du ramadan dernier mais sans succès avant d’être repris cette année à nouveau en cette veille de fête de Noel et de fin d’année par ce que le commerce est entrain de concurrencer l’intérêt de certaines personnes qui sont en train de passer par les services d’hygiènes pour saisir leurs marchandises les empêchant de faire leur commerce qui a réduit considérablement les prix du poulet auprès de la population de 1500 à 2000f seulement contre 3000f ou plus pour les poulets de chairs locaux. A dires de ce dernier, c’est une cabale de quelques personnes seulement intervenant dans le commerce du poulet qui sont entrain de manipuler les services sanitaires à leurs causes au motif qu’il n’y a aucune mesure en cours interdisant la vente des poulets exportés.
Selon lui, les agents justifient la mesure par le défaut de papier (certficat). Et lorsque, poursuit-il, nous décidons de nous procurer du papier, on nous dit encore que c’est pas un problème de papiers mais plutôt que c’est la vente de ces poulets de chairs qui est interdite au point qu’il n’ y a aucune vesion officielle. Selon Yacouba, la doyenne ne fait aucune opposition quand à l’entrée de ces marchandises sur le sol malien mais s’étonne de voir qu’une fois sur le marché, la même marchandise est interdite à cause de la volonté de quelques individus très puissants intervenants dans ce commerce aussi qui veulent pas les laisser faire la vente de ces poulets exportés au détriment des poulets produits localement. Pour le jeune vendeur, les poulets de chairs du Mali sont non seulement chairs (3000f) contre 2000f au plus pour les poulets exportés (interdits) mais également peu sollicités par les consommateurs maliens et très difficile à conserver.
Pour lui, cette lutte est celle de la population qui verra grimper continuellement le prix des poulets si on les empêche de vendre ces poulets exportés. Il ajouta que le cerveau de cette cabale contre eux est lui-même propriétaire d’une grande firme de vente et de production de poulets de chairs au Mali et qui cherchent coute que coute à nuire leur commerce des poulets exportés au profit de son intérêt.
Ils étaient une soixantaines de personnes à prendre à cette rencontre d’indignation. Ils avaient également des documents à l’appui pour prouver la sincérité de leur lutte dont une copie d’un arrêté interministériel fixant la liste des produits à l’importation et l’exportation.
Ils menacent de suspendre leur commerce de poulets si les services de la DNCC ne cessent pas leur harcèlement. Ce qui sera sans doute un coup dur pour la population qui verra le prix des poulets grimpés continuellement.
MD