Des femmes venues du Niger, du Burkina Faso et d’autres localités du Mali se sont réunies du 23 au 27 décembre à Kidal.
« Le but de ces assises est de permettre aux femmes d’avoir un cadre de concertation pour asseoir une dynamique de contribution à la paix », indique Sennhauser Mekaltoum, présidente de ces assises.
Les femmes de Kidal se mobilisent donc, pour la paix et réconciliation inter communautaire. Il s’agit pour elles, de faire d’abord, le point sur les conditions de vie et de développement dans la région.
Ensuite, mettre en place des stratégies pour une meilleure vulgarisation du contenu de l’accord de paix.
« Les femmes jouent un grand rôle dans ce conflit. Je pense que si on parvient à résoudre les problèmes de ces femmes, on aurait fait deux pas », affirme Assana Diarra, participante venue du Niger.
Certains participants se réjouissent déjà de ces rencontres, vu le rôle que ces femmes ont joué au cours des différentes manifestions pendant la rébellion. Assikadeye Ag Warzagane rassure : « j’ai espoir qu’à la fin de ces travaux, il y aura des résultats, par lesquels, elles peuvent nous ramener vers la paix et la tranquillité ».
Ces rencontres se tiennent sous l’égide du ministère de la réconciliation nationale, qui a mis à la disposition des organisatrices « un guide de vingt questions-réponses sur l’accord de paix », selon Mme Sennhauser Mekaltoum.
« Il faut plus de sensibilisation et de communication pour faire voir aux femmes l’intérêt qu’elles ont à aller à la paix », conclut-elle.
Depuis le début de la crise sécuritaire au nord du Mali, fin 2011 début 2012, les femmes de Kidal, ont été aux premiers rangs de toutes les manifestions populaires dans la région.
Souleymane Ag Anara, Aissata Ahamadou