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Les militaires français déployés au Mali
Publié le mercredi 16 janvier 2013  |  AFP


Opération
© aBamako.com par DR
Opération Serval: mission de l`armée française au Mali
11 janvier 2013 : adresse du colonel Paul Geze, chef de corps du 21ème RIMa à ses marsouins avant leur déploiement.


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PARIS - L'opération militaire française en soutien de l'armée malienne mobilise à ce stade 800 soldats français sur le terrain, appuyés par une petite vingtaine d'avions de combat, de ravitaillement et de surveillance aérienne, et plusieurs dizaines de blindés.

MOYENS TERRESTRES
- Huit cents soldats français sont à ce stade engagés sur le sol malien pour l'opération Serval. L'objectif est d'y déployer progressivement 2.500 soldats.
Des centaines de soldats maliens et français ont quitté mardi la ville de Niono, à 350 km au nord de Bamako, pour se rendre à Diabali, localité située à une cinquantaine de kilomètres plus au nord, prise lundi par les islamistes.
Mercredi matin, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a annoncé que les forces terrestres françaises étaient "en train de remonter vers le nord".
Dès le 10 janvier, la veille du début de l'intervention française, quelques dizaines de soldats français avaient été dépêchés pour sécuriser l'aéroport de Sévaré (centre), qui sert de point d'appui aux forces françaises.
Environ 500 militaires avaient été déployés simultanément à Bamako : des "marsouins" du 21e régiment d'infanterie de marine de Fréjus (21e RIMa) et des légionnaires du 1er Régiment étranger de cavalerie d'Orange (1er REC), basés habituellement à N'Djamena. Une compagnie (150 hommes) du 2e Régiment d'infanterie de marine (2e RIMa) stationné à Auvours (Sarthe) est aussi mobilisée.

- Une colonne d'une quarantaine de blindés français de la force Licorne
basée à Abidjan, notamment des blindés légers VBL, est arrivée dans la nuit de
lundi à mardi à Bamako avec environ 200 soldats. Une trentaine d'entre eux ont
ensuite quitté l'aéroport de Bamako où ils étaient déployés pour se diriger
vers le Nord.

Sur la piste de l'aéroport, les Transall C160 de l'armée française
débarquent en continu des caisses de munitions de tous calibres, qui sont
stockées sous les hangars.
Les Forces spéciales ont également été engagées. La défense ne communique
pas sur leur nombre; le pilote français tué le 11 janvier appartenait au 4e
Régiment d'hélicoptères des forces spéciales (4e RHFS) basé à Pau. Ces unités
d'élite, dont un détachement est prépositionné au Burkina Faso, sont en
première ligne pour ce type d'opération.

DISPOSITIF AERIEN
- Le dispositif est essentiellement basé à N'Djamena (Tchad): il s'agit de
4 Rafale, 6 Mirage 2000D, 5 avions ravitailleurs et 2 FI-CR de reconnaissance.
"Douze chasseurs, cinq avions ravitailleurs sont actuellement engagés", a
précisé mardi soir Jean-Yves Le Drian.
Des Rafale mis en état d'alerte peuvent intervenir directement depuis la
France, comme cela avait été le cas dimanche près de Gao, où quatre d'entre
eux ont détruit des camps d'entraînement et des dépôts logistiques des groupes
islamiste. Six Rafale stationnés à Abou Dhabi sont aussi mobilisables.
Des hélicoptères de combat, notamment des Gazelle équipés de missiles Hot
et de canon de 20 mm, sont également engagés dans la zone de conflit.
Le dispositif de renseignement a été renforcé avant le début de
l'opération. Un satellite européen d'observation de la Terre, Pléiades 1B,
permettant de balayer les zones de crise et de conflit, fournit notamment ses
informations.

bur-jba/mad/dch/ed

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