Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS


Accueil
News
Économie
Article



Dernières dépêches


Comment

Économie

Ferme piscicole de Boubacar Diallo : Plus de 600 tonnes de poissons attendues
Publié le lundi 21 mai 2012   |  Les Echos




Vos outils
height=28

PARTAGEZ

Le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Moussa Léo Sidibé, a visité samedi dernier la ferme piscicole de Boubacar Diallo à Tanima, situé à 40 km de Bamako dans la zone de l’Office du périmètre irrigué de Baguinéda (Opib). Malgré des difficultés causées par la crise que traverse le pays, la ferme projette de produire et de commercialiser plus de 600 tonnes de poissons cette année.

En route pour Tanima, le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Moussa Léo Sidibé, a visité le samedi 19 mai à la zone industrielle de Dialakorobougou l’usine de production d’aliments piscicoles Sambalagnon. L’usine, selon Boubacar Diallo, son directeur général, à une capacité de production de 3 tonnes à l’heure. Pour lui, les produits utilisés dans la fabrication de ces aliments sont, entre autres, le maïs et la farine.

Après cette première visite, le ministre a mis le cap sur Tanima, dans la Commune de Banguinéda sur le domaine de l’Opib. Ici, il y a une gigantesque infrastructure est réalisée. Elle est bâtie sur une superficie de 10 hectares et comprend une écloserie de 10 millions d’alevins par an, des bassins en béton armé, et des étangs.

L’écloserie est une unité composée de deux pièces : une pièce où toutes les opérations de biologie et de reproduction s’opèrent et une grande salle où sont installés les bacs d’alevinage après le stade larvaire. A cette salle, est relié un bac de décantation en béton armé d’une capacité de 280 m3 d’eau avec des ralentisseurs qui permettent l’oxygénation de l’eau.

L’ensemble de ce système de conduite d’eau est assuré par des tuyaux PVC à pression. Ultra moderne, la ferme a une capacité de production de 3 à 7 millions d’alevins.
Selon Mme Diallo Aminata Diallo, directrice commerciale de la ferme, son entreprise souffre d’un retard accusé par l’Etat de prendre une commande de plus d’un million d’alevins. « L’Etat a fait une commande de 1,5 million d’alevins que nous devons livrer depuis mars. Malheureusement avec les événements, cette commande n’a pas pu être enlevée. Nous sommes obligés de garder ces alevins. Ça nous cause de problème. C’est un coût pour nous », a expliqué Mme Diallo. Malgré ces difficultés, la ferme projette de produire cette année plus de 600 tonnes de poissons de variétés tilapias (n’tèbin) et clarias (manogo).
Le ministre a promis que les préjudices causés à la ferme seront réparés. « L’Etat avait contracté l’achat d’alevins pour faire face à la sécheresse. Le contrat a connu un début d’exécution. L’Etat n’a pas pu honorer ses engagements. Les alevins qui étaient commandés sont en train de devenir des poissons. Tous les engagements de l’Etat seront respectés », a assuré le ministre. Pour le ministre Sidibé, Boubacar Diallo est un pionnier qu’il faut encourager.

Créée en 2008, la ferme de Boubacar Diallo a commencé à produire en janvier dernier. D’un coût d’investissement global de 1,5 milliard, elle a été réalisée à 80 % sur fonds propres. Elle produira, sa première année, entre 500 à 600 tonnes de poissons pour s’étendre progressivement à 1500 tonnes sur deux ans. La ferme emploie plus de 32 personnes.

Sidiki Doumbia

LIENS PROMOTIONNELS