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Prise d`otages en Algérie: les ravisseurs réclament "l`arrêt de l`agression" au Mali (communiqué)
Publié le mercredi 16 janvier 2013  |  AFP


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© Autre presse par DR
Otages français au Sahel: Aqmi réclame une rançon de 90 millions d`euros


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NOUAKCHOTT - Un groupe islamiste armé a revendiqué mercredi la prise d`otages massive sur un site gazier en Algérie, réclamant notamment "l`arrêt de l`agression" au Mali, dans un communiqué publié par le site mauritanien Alakhbar, qui publie régulièrement les communiqués de jihadistes.

Des combattants liés à Al-Qaïda ont attaqué à l`aube le site d`In Amenas, dans le centre-est de l`Algérie, près de la frontière libyenne, à environ 1.300 kilomètres d`Alger, exploité par le groupe britannique BP, le norvégien Statoil et l`algérien Sonatrach.

Les autorités algériennes ont fait état de deux morts, un Algérien et un Britannique, au cours de l`attaque. Des Occidentaux ont été pris en otage. Cent cinquante employés algériens du groupe français CIS Catering sont également retenus sur le site.

"Nous annonçons avoir réussi une attaque de taille en réaction à (...) la croisade menée par les forces françaises au Mali", indique le communiqué rédigé par un groupe intitulé les "Signataires par le sang".

C`est le nom que l`Algérien Mokhtar Belmokhtar, récemment destitué d`Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a donné à sa katiba (unité combattante).

"Nous affirmons que les otages sont plus de 40 Croisés, dont 7 Américains et 2 Britanniques, parmi d`autres nationalités", poursuit l`organisation.

"Nous rendons l`Algérie et les pays des otages responsables de tout retard dans l`accomplissement de nos conditions, dont la première est l`arrêt de cette agression contre les nôtres au Mali", souligne le groupe.

Les troupes françaises progressent mercredi vers le nord du Mali, avec des combats au sol qui constituent une nouvelle étape dans l`engagement militaire de Paris, après des raids aériens menés depuis le 11 janvier dans le centre et le nord du pays pour empêcher une avancée des islamistes vers la capitale, Bamako (sud).

"L`Algérie a été choisie comme scène de cette opération pour faire apprendre au (président algérien Abdelaziz) Bouteflika que nous n`accepterons jamais l`humiliation de l`honneur du peuple algérien (...) en ouvrant le ciel algérien à l`aviation française", précise le communiqué.

La France avait indiqué le 13 janvier que l`Algérie avait autorisé "sans limite le survol de son territoire" aux avions français.

"Cette opération s`inscrit aussi dans une campagne mondiale de lutte contre les juifs et les croisés", selon le texte.

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