La Mission des Nations Unies (MINUSMA) au Mali a lancé mardi dans le Nord du pays la construction des sites de cantonnement des ex-combattants à Likrakar et Fafa, deux localités respectives des régions de Tombouctou et Gao, selon un communiqué.
"La MINUSMA a lancé aujourd’hui les travaux de construction des sites de cantonnement à Likrakar et à Fafa, respectivement dans les régions de Tombouctou et Gao", indique le communiqué.
La construction d’autres sites débutera "ultérieurement" à Innegar (Gao, environ 1.200 km au Nord de Bamako), "dès le retrait d’éventuels déchets du site de munitions issus de combats antérieurs".
Pour le cantonnement des combattants, 24 sites avaient été proposés par les parties signataires de l’Accord de paix d’Alger, à savoir : la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA, ex-rebelles), la Plateforme (coalition de mouvements pro-gouvernementaux) et le gouvernement malien.
Sur les 24 sites, 15 ont fait l’objet d’une évaluation technique et 11 ont finalement été validés à ce jour.
Les évaluations tehniques ont été menées par des représentants de chacune des parties, "soutenues par la communauté internationale au sein de la Commission technique de sécurité (CTS) du Comité de suivi de l’Accord de paix (CSA)".
Pour ce qui est des neuf sites restants, leur évaluation "s’effectuera dans le courant du mois de janvier 2016".
Avec la signature – par le gouvernement, la CMA et la Plateforme – les 15 mai et 20 juin d’un Accord de paix, le Mali a entamé une sortie de crise.
Une crise sociopolitique et militaire, qui a débuté en janvier 2012 par la rébellion du Mouvement national de Libération de l’Azawad (MNLA, mouvement Touareg), qui avait décrété la partition de fait du Nord du pays.
RKO