Jeune Afrique dresse un bilan, non exhaustif et subjectif, des flops qui auront marqué l'année 2015. Beaucoup de perles politiques et quelques ratés économiques et culturels.
Le coup d’État manqué au Burkina
Surnommé le « coup d’État le plus bête du monde », si tant est qu’il en existe d’intelligents, le putsch raté du 16 et 17 septembre restera comme l’un des plus gros échec de l’année. Et c’est sans doute mieux ainsi pour le Burkina Faso. Tout commence le 16 septembre quand des éléments du Régiment de sécurité présidentiel (RSP) font irruption en plein Conseil des ministres et prennent en otages le Premier ministre, Isaac Zida, et le président de transition, Michel Kafando. Le lendemain, le général Gilbert Diendéré, l’ex bras-droit de l’ancien président Blaise Compaoré, était nommé à la tête du Conseil national de la démocratie (CND). Une instance à la durée de vie très limitée puisque les putschistes seront contraint de remettre le pouvoir aux autorités de transition une semaine plus tard. Mis aux arrêts, Diendéré a également été inculpé de complicité dans l’assassinat du président Thomas Sankara lors d’un autre coup d’État, le 15 octobre 1987. Un beau raté.
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