Selon le coordonnateur de la Compis-15, Mohamed Ousmane Ag Mohamedoun, “il y a des articles dans l’accord de paix qui sont extrêmement dangereux auxquels il faut faire beaucoup attention”. Il détaille :”L’article 3 de l’accord qui dit que toutes les décisions qui vont être prises se feront par consultation entre les parties. Le deuxième article dangereux est celui qui met le gouvernement du Mali au même niveau que la CMA et la Plateforme en tant que simple partie. Alors que lui, il est censé défendre l’Etat de Kayes à Kidal”.
Des mises en garde trop tardives ou disons opportunistes de la part de gens qui avaient pourtant considéré l’accord de paix comme”un espoir pour nous tous”, mais qui tirent désormais sur tout ce qui bouge puisqu’ils ont du mal à se faire une place autour de la table du festin. En tout cas, si on les laisse entrer dans le comité de suivi de l’accord où on pense que le gâteau est partagé, on ne sera pas loin d’une reprise des hostilités. Au Mali, la paix est avant tout un intérêt personnel ou de clan. On a compris ça depuis longtemps, donc personne ne sera dupe.
DAK