À la faveur d’une conférence de presse tenue le lundi 28 décembre 2015 à la Maison de la presse, la Haute autorité de la communication (HAC) a eu une prise de contact, pour la toute première fois, avec les hommes de médias. Les responsables de la nouvelle institution promettent une gestion rigoureuse et équitable.
Créée par l’ordonnance N°2014-006 P-RM du 21 janvier 2014, modifiée et ratifiée par la loi N°2015-018 de juin 2015, les membres de la HAC ont été nommés par décret N°2015-006/P-RM du 25 septembre 2015. La Haute autorité de la communication est composée d’un bureau de 9 membres. Son président a pour nom Fodié Touré, magistrat. Les autres membres sont : Gaoussou Drabo, journaliste ; Amidiata Ouattara, journaliste; Yacouba Diarra, ingénieur en télécommunications ; Mme Diallo Hati Younoussa Maïga, journaliste-réalisatrice ; Mme Ramatoulaye Issaka Dembélé, communicatrice ; Mahamane Hamèye Cissé, journaliste ; Mahambé Touré, journaliste ; Aliou Djim, journaliste. Ils ont été nommés pour un mandat de sept (7) ans.
Pour le président de la HAC, Fodié Touré, «la prise de contact avec les professionnels de la communication a deux objectifs essentiels. Il s’agit, dans un premier temps, de faire connaissance et dans un second temps, d’expliquer les grandes lignes de la mission de régulation, telle que définie par les textes de création de l’organe». Ce premier contact a permis aux uns de découvrir, pour la première fois, ne ce serait ce que superficiellement, la Haute autorité de la communication et aux autres de mieux la connaître. Il a aussi contribué à mettre fin à certains malentendus et à prévenir les interprétations et les confusions.
«La mission de régulation de la HAC, au sens de l’ordonnance du 21 janvier 2014, n’est pas seulement une mission de contrôle et de sanction ; elle n’est pas non plus seulement une mission qui vise à remettre en cause la liberté de la presse chèrement acquise. La Haute autorité de la communication est d’abord un instrument au service de la défense et de la consolidation de la liberté de la presse. Elle est aussi un instrument au service de la promotion et du développement du secteur privé de la communication», a expliqué le président de la HAC.
Gabriel TIENOU/Stagiaire