La presse malienne de ce mercredi s’intéresse aux sujets économiques ainsi qu’à l’actualité politique.
Ainsi l'Indicateur du Renouveau apprend que 750 PME et PMI seront créées pour 1200 emplois permanents en 2016. Cela entre dans le cadre du fonds auto renouvelable pour l'emploi (FARE).
« La création des PME/PMI moteurs du développement et principaux pourvoyeurs d'emplois, constituera l'ossature des activités de 2016 du Fare.
L'Essor pour sa part se félicite de « la bonne santé du couple Mali-FMI », qui indique par ailleurs que le Conseil d'administration a conclu les consultations avec le Mali dans le cadre de la 4è revue de l'accord au titre de la Facilité élargie de crédit.
« La session a approuvé un décaissement de 5,5 millions de dollars. Les experts économiques ont annoncé que l'année 2015 serait une année prospère pour notre pays.
Cette information enclenche véritablement les divers chantiers maliens de relance, de reconstruction et de réconciliation après la signature de l'accord de paix et de réconciliation en juin dernier à Bamako. Et le retour annoncé des grands investisseurs privés », se réjouit le quotidien national.
L'Indépendant de son côté nous signale que le niveau des recettes et des dons évalué à 1566 milliards de F CFA dont 1222 milliards de recettes fiscales nettes.
« Apres l'amorce d'une sortie de crise en 2015 et la reprise de la croissance économique, le gouvernement entend continuer à mettre en œuvre des politiques budgétaires soutenables conformément à ses engagements dans le cadre de sa participation à l'Uemoa. Le gouvernement veillera à maintenir le solde globale des finances publiques à un niveau comparable avec la viabilité de la dette publique », écrit ce quotidien.
Le Reporter pour sa part revient sur la sortie de l'ancien premier ministre Modibo Sidibé qui « dénonce un manque de vision » du pouvoir actuel.
« Saisissant l'opportunité qui lui était offerte lors de la récente Convention nationale de son parti (Fare), Modibo Sidibé a indiqué que la situation dramatique que nous vivons actuellement s'explique par non seulement le manque de vision politique structurée en programmes socio-économiques cohérent, mais surtout le ralentissement des afflux d'investissements étrangers qui ont pourtant culminé à 31% du PIB dans les années 2000 », soutient le Reporter.
HF/of/APA