Processus de paix au Mali : Le fort engagement de la Suede

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Publié le mercredi 6 janvier 2016 | L’Essor

© aBamako.com par A.S
Coopération militaire Mali-Suède
Bamako, le 05 janvier 2016 le ministre de la Défense et des Anciens Combattants, Tiéman Hubert Coulibaly a reçu, hier, en audience une délégation du royaume de Suède

ministre de la Défense et des Anciens Combattants, Tiéman Hubert Coulibaly a reçu, hier, en audience une délégation du royaume de Suède. Celle-ci était composée du ministre de la Défense Peter Hultqvist, du ministre des Affaires étrangères Margot Wallström et du chef d’état-major de l’armée suédoise, le général Michael Byden.
A l’issue de l’entretien, nos hôtes n’ont fait aucune déclaration à la presse mais nous avons appris que la délégation suédoise est venue s’enquérir de l’évolution du processus de paix dans notre pays, six mois après la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation. La visite de cette forte délégation est une indication de l’intérêt du royaume de Suède pour le processus de paix enclenché suite aux pourparlers d’Alger. La Suède serait favorable au prolongement de la durée de l’EUTM (Mission de formation de l’Union européenne au Mali) dont elle fait partie des soutiens les plus actifs.
Lancée le 18 février 2013, la mission européenne a pour objectif « de fournir des conseils en matière militaire et en ce qui concerne la formation aux forces armées maliennes opérant sous le contrôle des autorités civiles légitimes, afin de contribuer à rétablir leurs capacités militaires et de leur permettre de mener des opérations militaires visant à rétablir l’intégrité territoriale du Mali et à réduire la menace constituée par les groupes terroristes ». La mission coordonne son action avec celles des Nations unies et de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).
Le ministre Tiéman Hubert Coulibaly a réitéré son souhait d’accélérer le cantonnement des combattants des groupes armés signataires de l’accord de paix dans le cadre du Désarmement, démobilisation et réintégration (DDR). Son souhait fait écho à celui du secrétaire général de l’ONU Ban ki-Moon qui a invité, dans son dernier rapport sur notre pays, toutes les parties signataires de l’accord de paix à faire preuve de bonne volonté pour l’application de toutes ses dispositions.
Pour le ministre Coulibaly, la lutte efficace contre le terrorisme passera, sans nul doute, par la mise en œuvre rapide du DDR. Lequel permettra d’identifier formellement tous les groupes armés dans le nord du Mali. ... suite de l'article sur L’Essor