Les autorités se fortement engagées aux côtés des investisseurs et des employeurs. Ces derniers ont aussi leurs idées pour la promotion du secteur. Le constat est là : notre pays dispose d’atouts naturels suffisants pour se doter d’une industrie diversifiée et performante.
Le résultat est également là : nous importons encore en trop grande quantité des biens de consommation qui pourraient être produits localement. Et la réalité est aussi là : dans plusieurs cas, la production, la transformation et la valorisation ne peuvent être étendues, faute d’infrastructures industrielles adaptées.
Le fait que l’industrialisation reste encore embryonnaire au Mali génère des conséquences bien connues. Chaque année, les zones de forte production enregistrent d’énormes pertes post récoltes. Des pertes atteignant pour les denrées agricoles périssables (comme les fruits et les légumes) une moyenne de 35 à 50 % de la production réalisable totale ; alors que pour les céréales, le taux varie entre 15 et 25 %. C’est pourquoi la promotion d’une industrie performante – ne serait-ce que déjà au niveau de la transformation – est considérée comme fondamentale pour le développement économique de notre pays.
Les autorités maliennes en sont conscientes. Et ont répondu par l’élaboration d’une Politique nationale de développement industriel qui favorise l’implication du secteur privé. Ce cadre de travail permet de relever le principal challenge de l’heure qui est de relancer un secteur privé convalescent, une industrie grippée, un commerce au ralenti, une inflation en hausse, un budget de l’État sous forte pression. Autant d’actions à boucler impérativement pour remettre solidement notre économie sur le chemin de la croissance.
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