Formation de 1248 producteurs et de 95 conseillers agricoles sur la diffusion des technologies portant sur le riz bas-fond et le niébé, achèvement des travaux d’infrastructures socio-économique à Sabalibougou, en zone Office du Niger, réalisation des travaux d’aménagement de la dernière tranche (512 ha) et du réseau primaire d’irrigation et de drainage du périmètre de Sabalibougou, réalisation de 668 ha de bas-fonds de périmètres irrigués villageois et de périmètres maraichers dans les régions de Ségou, Sikasso, Kayes, Koulikoro et Mopti, plantation de 1 000 ha d’acacia dans le cadre de la convention avance DEGUESSI Vert.
Voilà, entre autres, quelques résultats probants qui ressortent de l’examen des activités réalisées et de certaines conclusions de la revue à mi-parcours effectuée du 22 janvier au 6 février 2015. La réalisation de ces activités a permis de relever le taux de mobilisation des ressources à 74% pour le prêt IDA, à 29,8% pour le don FEM, 56, à 54% pour le fonds FIDA prêt et à 29,16% pour le fonds Don /FIDA / ASAP.
S’agissant du programme d’exécution technique et financière 2015, il ressort du bilan que les réalisations financières se chiffrent globalement à 9 832 450 849 FCFA, soit 76,82% du budget révisé.
Démarré en 2011, le Projet d’Accroissement de la Productivité Agricole au Mali (PAPAM) a tenu la semaine dernière, dans la salle de conférence de la Direction des Finances et du Matériel du Ministère du Développement rural (MDR), la 6ème session de son Comité d’orientation et de pilotage.
Sous la présidence du Secrétaire Général du MDR, les Administrateurs, au cours de cette session, ont planché sur le procès-verbal de la 5ème session du Comité d’orientation et de pilotage de 2014, l’état d’exécution des recommandations du COP 2014, le rapport bilan des activités réalisées en 2015 et le programme d’exécution technique et financière 2016.
Pour Daniel Siméon Kéléma, le PAPAM contribue à la sécurité alimentaire au Mali avec l’aménagement de bas-fonds, de périmètres irrigués villageois et autres périmètres maraichers. Cela, malgré les perturbations que son exécution a connues à cause de la crise de 2012.
Au cours de ces années de mise en œuvre, tout n’a pas été que rose pour le PAPAM. Le projet a fait face à de nombreuses difficultés, comme la faible qualité des sous-projets, la passation des marchés, le retard dans la mise en œuvre des activités par les structures techniques partenaires du projet et la faible qualification technique des bénéficiaires à assurer les travaux de sécurisation des bio-digesteurs, entre autres.
Pour le Secrétaire Général du MDR, la planification opérationnelle future du projet devrait viser prioritairement l’aplanissement de ces difficultés. Aussi, a-t-il poursuivi, dans le but de parachever les activités en cours et d’assurer l’atteinte des résultats, le Gouvernement du Mali a proposé à la Banque Mondiale une prolongation de deux ans de la période d’exécution du prêt IDA.
Yaya Samaké