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Inondation à Bamako Jeudi 30 aout 2012. Bamako. Inondations dans les rues de Bamako après les pluies matinales. |
Depuis le mardi 5 janvier, notre pays a été pénétré par un vent glacial ayant provoqué des averses de pluies plus ou moins abondantes. Pour en savoir sur les causes de ce phénomène, nous avons rencontré Moussa Touré, chef du bureau prévision à l’agence Mali-Météo. Lisez plutôt ces explications !
Le Prétoire: Depuis le mardi soir, on a assisté à un brusque changement de température, suivi d’une pluie à travers le pays, qu’est-ce qui explique ce phénomène ?
Moussa Touré : Comme vous pouvez le constater, nous avons assisté ces derniers temps à un brusque changement de température, suivi d’une situation pluviométrique assez abondante qui a enregistré 9 millimètres de pluie. C’est une situation que nous avons eue à constater depuis quelques années, plus précisément dans les années 1992 et 1989, avec des pluies assez similaires souvent plus abondantes. Cela est dû au vent. C’est le vent qui régit le temps et la météo. Quand on a des vents qui viennent du Nord du pays, cela augure de la fraîcheur. Mais si les vents viennent du Sud, cela amène la mousson, souvent des orages. Comme on est en janvier, nous allons assister à l’intrusion des vents du Sud vers notre pays et ses voisins. Le Sénégal a connu le même phénomène avant nous, il y a deux jours de cela. Nous avons reçu chez nous aussi quelques quantités. Donc, c’est un phénomène qui se déplace. Après nous, il ira au Niger et au Burkina.
Le Prétoire : Ce phénomène va durer combien de temps chez nous ?
Moussa Touré : Ce qu’on peut dire, c’est qu’il va se dissiper sous peu. Il va s’affaiblir progressivement en intensité en laissant justement quelques nuages par endroit, suivis des gouttes de pluie moins importantes. Et cela dans les quarante huit heures voire soixante douze heures.
Le Prétoire : Vous n’êtes pas sans savoir que ce genre de phénomène peut avoir un impact sur la santé de la population, quel conseil avez-vous à donner à la population ?
Effectivement, quand la pluie se jumèle avec un temps frais, elle donne plus de sensation. Cela peut avoir un impact sur la santé des personnes âgées et les enfants de moins de 5 ans. Donc, les conseils que nous pouvons prodiguer à la population est de se mettre au chaud et de faire porter des habits comme des pull-overs aux enfants et aux personnes âgées, ou de les mettre dans des maisons plus chaudes.
Propos recueillis par Boubacar SIDIBE
PERFORMANCES DES SELECTIONS NATIONALES DE FOOTBALL EN 2015
L’apothéose du football malien grâce aux jeunes
Malgré la crise imposée à la Fédération malienne de football (Femafoot), dirigée par Boubacar Baba Diarra, le football malien a connu son meilleur moment en 2015, grâce à la détermination de la jeunesse malienne, lors des différentes phases finales en Afrique et dans le monde.
Les équipes nationales de football du Mali ont fait le plein durant l’année 2015, en participant à toutes les compétitions africaines et mondiales. Ces différentes participations maliennes ont été couronnées de succès en grande partie. Sans démagogie ni égocentrisme, il faut reconnaitre que le football malien a vécu ses meilleurs moments en 2015 qu’il n’avait jamais connus dans le passé.
Pour commencer l’année 2015, les Aigles du Mali étaient à l’honneur à l’occasion de la CAN Guinée Equatoriale 2015. Logés dans un groupe D (Côte d’Ivoire, Cameroun Mali, Guinée), qualifié de groupe de la mort, les Aigles ont été éliminés dès le premier tour, après tirage au sort entre les nôtres et le Sily national de la Guinée. L’équipe malienne n’a pas été ridicule, car elle a tenu tête à toutes les 3 autres équipes du groupe (3 matchs, 3 nuls).
Le sourire du Mali est venu de sa jeunesse. Le Mali qualifié pour la CAN U-17 «Niger 2015», a remporté le trophée de cette compétition continentale des moins de 17 ans. Ce fut la première fois dans l’histoire qu’une sélection nationale de football du Mali gagne une CAN.
La même sélection malienne, sous la houlette du coach Baye Bah, a fini 2e à la coupe du monde U17 au Chili en novembre 2015, où Samuel Diarra, portier des Aiglonnets, a reçu le trophée de meilleur gardien du tournoi et Aly Mallé, 3e meilleur joueur du tournoi.
Quant aux Aiglons du Mali, ils ont fini 4e lors du 13e CAN des moins de 20 ans au Sénégal en mars 2015. En juillet 2015, le Mali s’est classé troisième du monde lors de la coupe du monde des U-20 en Nouvelle-Zélande. Par la même occasion, Adama Traoré dit Noss a remporté le trophée de meilleur joueur du tournoi.
Aussi, l’équipe nationale U-23 a-t-elle participé à la CAN de la catégorie au Sénégal en novembre 2015. Mais, elle a été éliminée au 1er tour face au Nigeria, l’Algérie et l’Egypte. Tout de même, l’équipe nationale locale du Mali est qualifiée pour le Chan Rwanda 2016 qui aura lieu du 16 janvier au 7 février 2016.
Aucun Comité exécutif de la Fédération malienne de football n’avait réussi à réaliser autant de performances dans différentes phases finales de la CAF et de la Fifa dans le passé.
Il convient de dire qu’en dépit de ces résultats exceptionnels, l’équipe de Boubacar Baba Diarra, président de la Fédération malienne de football, n’a pas bénéficié des éloges mérités de part et d’autre, suite à une lutte sans merci dont son bureau fait l’objet depuis bientôt une année.
Finalement, il serait préférable que l’Etat accompagne cette fédération pour empêcher les jeunes maliens qui ont fait honneur au Mali d’être pris en otage.
Yacouba TANGARA
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