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Placé sous contrôle Judiciaire dans l’Affaire des bérets rouges: Les faits qui blanchissent le Général Ibrahim Dahirou Dembélé
Publié le jeudi 7 janvier 2016  |  Le Prétoire
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© aBamako.com par AS
Présentation des vœux des forces armées et para militaire au président de la République par intérim Dioncounda Traore
24/12/2012. Bamako. Hall du Secretariat General de la Présidence. Colonel -major Ibrahima Dahirou Dembélé, Chef d`Etat Major General des Armees




Dans le cadre de l’enquête sur la disparition des 21 bérets rouges, l’ex-Chef d’état-major général des armées maliennes, le général Ibrahim Dahirou Dembelé, est placé sous contrôle judiciaire. Au lieu d’un non-lieu, la Chambre d’accusation a curieusement renvoyé le dossier devant la Cour d’assises.

I l y a de cela quelques mois, cet officier géné- ral intègre, Ibrahim Dahirou Dembélé, est placé sous contrôle judiciaire dans l’affaire dite des « bérets rouges». Or, aujourd’hui beaucoup de facteurs plaident pour son innocence dans cette affaire. Engagé corps et âme pour la restauration de l’intégrité territoriale de sa patrie durant toute la transition, le Général Ibrahim Dahirou Dembélé s’est toujours dressé contre certains agissements de la junte militaire de Kati. De par sa réputation pour avoir passé 16 ans au Nord du Mali, et plusieurs années dans les missions onusiennes au Libéria et au Soudan, le Gé- néral Dembélé était respecté. Grâce à son sens de la responsabilité et son patriotisme, il a pu empêcher la mise à exécution de certains projets des membres de l’ex-Cnrdre, dirigé par le Général Amadou Haya Sanogo. Nonobstant ces hauts faits, le Général Ibrahim Dahirou Dembélé fait l’objet d’un acharnement, pardon, d’une poursuite judiciaire qui, à priori, n’arrive pas à prouver sa culpabilité dans la disparition des bérets rouges. Bien au contraire, selon des sources proches du dossier, c’est grâce à l’implication de Dembélé que cet incident malheureux a pris fin dans cette proportion. Sinon, c’est tout le Mali qui allait basculer dans le sang. C’est encore lui qui aurait demandé aux deux parties de cesser les hostilités à Bamako et que l’endroit idéal de ce genre d’opé- ration était le nord du Mali. Toujours dans sa dé- termination à éviter le chaos au Mali, nos sources indiquent que le Général Ibrahim Dahirou, informé de la présence des membres du Cnrdre sur le tableau d’avancement du 22 septembre 2013, a pris les mesures appropriées pour enlever tous ces noms. Car, à ses yeux, ces agents ne remplissaient pas les conditions. Avant de rappeler à Sanogo l’incident qu’a créé l’avancement des policiers où des sergents ont passé au grade commissaire, peut se reproduire chez les militaires. Les soldats qui sont au front au nord risquent d’abandonner leurs positions pour venir réclamer des galons, a-t-il prévenu. Mais, pour des raisons inavouées, certains tentent d’annihiler tous ses efforts. Des facteurs qui prouvent son innocence Faut-il le rappeler, il serait reproché au Général Dembélé d’avoir insérer les noms des bérets rouges disparus sur la liste des militaires qui devraient être déployés au front. Montage ! S’insurgent nos interlocuteurs. Ce n’est pas le Chef d’état-major général qui établit la liste des militaires devant intervenir sur le théâtre des opérations, expliquent-ils. C’est plutôt le chef des opérations militaires au niveau de l’état-major qui, en collaboration avec les responsables des différentes unités, doit constituer la liste des militaires. Le Chef d’état-major général des armées ne fait qu’apposer sa signature sur le document qui lui est transmis. Ce qui laisse entendre que ce dernier n’a pas connaissance des noms des militaires qui font partie de la liste. En clair, du point de vue de certains juristes, le reproche fait au Général Dahirou Dembélé ne tient pas débout. Certes, il est en liberté, mais il ne jouit pas de toutes ses libertés. Il est temps que cette situation prenne fin, ajoutent d’autres hommes de droit.

Oumar KONAT

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