Entre 60 et 80% des ménages ruraux dépendent de l’élevage comme première source de revenus, de sécurité alimentaire et nutritionnelle en Afrique de l’ouest et du centre
Le Centre international de conférences de Bamako (CICB) abrite depuis hier un atelier régional sur la construction d’un environnement propice au développement durable du pastoralisme en Afrique de l’ouest et du centre. L’ouverture des travaux était coprésidée par le représentant du ministre du Développement rural, Mamadou Coulibaly, et l’assistant de la représentante résidente de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Modibo Touré.
Le pastoralisme décrit la relation interdépendante entre les éleveurs, leurs troupeaux et les milieux exploités. Cette relation a débuté, il y a environ 10.000 ans, avec la domestication de certains animaux à l’instinct grégaire.
Organisé par l’Organisation néerlandaise de développement (SNV), la FAO, le Fonds international de développement agricole (FIDA), le réseau « Billital Maroobé » et l’Ong « Vétérinaires sans frontières » internationale (VSF international), le séminaire regroupe des éleveurs, des pasteurs et des organisations de la société civile pastorale de l’Afrique de l’ouest et du centre. Il est destiné à appuyer le processus de représentation des pasteurs dans les dialogues politiques, identifier les acquis et les défis majeurs actuels qui subsistent et convenir des priorités d’investissements, notamment dans les domaines de la connaissance, de l’infrastructure et des services.
L’atelier vise aussi renforcer un mécanisme régional de la société civile pastorale basé sur une analyse des politiques et des cadres existants, évaluer les réalisations et identifier les défis et lacunes propres au cadre politique, proposer des alternatives et déterminer les priorités en matière de développement de nouvelles connaissances pastorales.
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