Dans la zone Uémoa, le Mali classé premier producteur d’or suivi du Burkina. Cette prouesse est à mettre à l’actif de multiples réformes.
Selon une étude de la BCEAO intitulée : “Impacts économiques du développement du secteur minier dans l’Uémoa”, on apprend qu’à l’heure actuelle, le Mali reste le premier producteur d’or de l’Union, et le troisième en Afrique même si les projections suggèrent que cette position reviendra au Burkina dans un futur proche.
D’après toujours l’étude, cette prouesse est à mettre à l’actif des réformes en profondeur dans ce pays. Mais dans l’ensemble de la zone, la production globale d’or au sein de l’Uémoa a connu une montée en flèche. Elle est passée de 8000 kg en 1990 à plus de 100 000 kg en 2012, soit une progression annuelle de plus de 90 %.
Cette progression est à mettre à l’actif de l’ouverture des mines d’or de Kalsaka, Mana et Taparko au Burkina, ou encore le triplement de la production de ciment au Sénégal, le secteur minier de l’Uémoa (Union économique et monétaire ouest-africaine) a connu une remarquable expansion de sa production au cours de la dernière décennie.
Cependant, souligne l’étude, l’arrivée de cette manne financière potentielle s’accompagne de défis considérables auxquels les décideurs de la Zone doivent faire face.
Il s’agit pour ces pays de maximiser les recettes issues de l’exploitation de ces ressources afin d’améliorer les conditions de vie des populations. Il s’agit en outre de prévenir la manifestation éventuelle du “syndrome hollandais”, symptomatique des pays riches en ressources naturelles.