La vie à Bamako n’est pas facile aime-t-on le dire. La cherté de la vie à Bamako va crescendo. Comparativement à leurs revenus, les Bamakois font face à d’autres charges plus ou moins obligées qui compromettent les dépenses alimentaires. Par leurs effets pervers sur la population, ces charges constituent une réelle menace sur l’alimentation dont le prix également flambe de jour en jour, mettant des chefs de familles salariés et autres travailleurs dans des difficultés voire l’impossibilité de se nourrir et nourrir convenablement leurs familles.
Le défi interpelle chacun. L’hypothèse est confirmée par des sources de l’INSTAT. Selon l’Enquête Modulaire et Permanente auprès des Ménages (EMOP) 2014/2015 réalisée par l’Institut National de la Statistique avec l’appui de la Suède, « près de 20 % des dépenses vont dans les charges de location et d’entretien des logements, 14,1 % environ dans le transport et 8,5 % dans la communication ». La part des dépenses de consommation alimentaire y compris l’autoconsommation est évaluée à 56,6 %. Dans ces conditions, se nourrir devient pour le citoyen moyen un casse-tête.
Les autorités doivent prendre des mesures pour alléger les souffrances des Bamakois.
DK