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Lutte contre la corruption au Mali : AJCAD joue sa partition
Publié le vendredi 8 janvier 2016  |  Le Débat




Pour faire face à la montée en flèche des cas de corruption, des jeunes ont initié un espace d’échange dénommé «le Café Citoyen». Cet espace permettra aux jeunes de situer les causes de la corruption et les rôles des structures de lutte contre ce fléau.
Dans le cadre de la lutte contre la corruption et la fraude, l’Association des jeunes pour la citoyenneté active et la démocratie (AJCAD), en collaboration avec OXFAM, a organisé le premier numéro du «café citoyens». C’était le 23 décembre 2015 au Grand hôtel de Bamako en présence d’Adam Dicko, présidente de l’AJCAD, Famory Kéita, conseiller juridique du Vérificateur, et Dr. Abdoulaye Sall, président de Cri2002.
Ce premier numéro de «Café citoyens» a été un cadre d’échange entre les jeunes et les membres du bureau du Vérificateur Général (BVG) dans le but d’évoquer le mandant, la mission, le rôle, ainsi que les limites des actions du VG et les prérogatives du gouvernement dans la lutte contre la corruption.
Dans son exposé, le conseiller juridique du Vérificateur général, Famory Kéita, a d’abord fait l’historique de la création et des missions du BVG au Mali. Selon lui, le bureau du Vérificateur général (BVG) a été créé en 2002 par les autorités maliennes pour servir d’outil efficace de lutte contre la corruption, la mauvaise gestion et la délinquance économique et financière. Pour Kéita, cette structure vise à renforcer la confiance entre l’Administration et le citoyen. Il a noté que le Bureau du Vérificateur général est une institution de contrôle indépendante, crédible, exemplaire, fortement engagée et déterminée dans la promotion de la bonne gouvernance et des droits humains.
M. Kéita a aussi indiqué que la loi n°2012-009 du 8 février 2012, précitée, indique le détail des missions fondamentales du Vérificateur général qui s’articlaient autour de trois types de vérifications : une vérification financière qui concerne l’examen de la régularité et de la sincérité des recettes et des dépenses publiques ; une vérification de performance relative à l’examen des structures publiques au regard des exigences d’économie, d’efficience et d’efficacité ; une vérification de suivi des recommandations qui examine la mise en œuvre des recommandations formulées par des vérifications précédentes».
Il a également signalé que le BVG a détecté et publié dans les rapports de 2011 à 2013 beaucoup de cas de fraude. Selon lui, certaines personnes impliquées dans ces fraudes commencent à payer leur dette sous la supervision du procureur de la République.
Pour Adam Dicko, présidente de l’AJCAD, son association est une organisation jeune qui entend œuvrer dans ce domaine pour informer la jeunesse sur la mission et le rôle du bureau du Vérificateur général dans notre pays. Elle a promis la tenue prochaine d’un second numéro.
D . Konta
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