Jeudi Cheick Soufi Bilal Diallo, Guide spirituel de la communauté musulmane des Soufis était face à la presse pour tirer le bilan de la célébration des activités du Maouloud 2016. Le Guide a saisi l’occasion pour expliquer qu’il n’avait jamais donné des consignes de vote et les religieux devaient être en dehors du champ politique.
« 4 7 millions de F CFA , des fidèles retournés dans leurs familles, saints et saufs, aucun incident enregistré, en un mot, le festifal du Maouloud célébré par la communauté musulmane des Soufi sous le thème le Soufisme, une valeur pure de l’humanité, de l(islam, s’est bien déroulé », a explique Cheick Soufi Bilal Dillo au cour de la conférence de presse. Content de ce succès que le festival ne cesse de connaître d’année en année, le Guide a félicité tous les organisateurs, ceux qui ont, de près ou de loin, contribué à la réussite du festival. Mention spéciale a été faite à l’endroit des forces de sécurité.
Répondant aux questions des journalistes, particulièrement sur celles relative à l’état d’urgence décrété par l’Etat à la veille des activités du Maoulou d, Soufi Bilal Diallo a indiqué que la communauté musulmane des Soufi du Mali avait bien célébré le Maouloud, après avoir eu la garantie des autorités que l’état d’urgence n’entamait en rien les activités. Aux dires, du Guide, le religieux doit rester en dehors du champ politique sans pour autant ne pas se désintéresser des affaires du pays. « je n’ai jamais donner de consigne de vote », affirme le Guide tout en soulignant que le religieux doit respecter la volonté du peuple. IBK est aujourd’hui aux affaires, s’il devrait partir, c’est par les urnes fait comprendre le conférencier. Le conférencier a lancé un appel aux dirigeants pour qu’ils s’intéressent davantage au Maouloud sur le plan financier. Le Maouloud n’est pas seulement un événement religieux, il est aussi économique, a fait comprendre le conférencier à travers les activités lucratives qui se déroulent sur les sites. Auparavant, le Guide Soufi Bilal Diallo avait fait un exposé sur le sens du soufisme.
Denis Koné