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Développement rural : Bakary Doumbia dévoile ses ambitions pour développement du monde paysan
Publié le lundi 11 janvier 2016  |  L’Agora
Conférence
© aBamako.com par A.S
Conférence débat sur les engrais hors normes
Bamako, le 04 juillet 2015 le parti PARENA a organisé une conférence débat sur les engrais hors normes au CICB.




La valorisation de la filière maïs, la problématique de l’engrais, l’accès des paysans au crédit sont entres autres ambitions qu’a dévoilées le nouveau Président de la Chambre d’Agriculture de Kati. C’était par la faveur de la toute 1ere Assemblée Générale que le Conseil de Cercle de ladite localité a eu l’honneur d’abriter. Pour réussir ses ambitions, Bakary Doumbia, puisqu’il s’agit de lui, entend bien ménager sa monture : une commission constituée de 21 membres a été mise en place. En attendant de l’élargir à une trentaine de membres. C’était le 8 janvier dernier en présence de plusieurs acteurs du secteur agricole.
La rencontre était présidée par M. Bakary Doumbia, non moins président de la chambre d’Agriculture du cercle de Kati en présence des différents délégués. Fraîchement élu pour un mandat de 5 ans, M. Doumbia a pour ambition principale de contribuer au développement du pays à travers l’agriculture, la pêche, l’élevage, la pisciculture, l’aviculture, etc.
Il s’agit de la première Assemblée Générale du nouveau Bureau élu de la chambre d’agriculture du cercle de Kati que préside désormais M. Bakary Doumbia. Il ressort que ce bureau nouvellement installé est provisoirement constitué de 21 membres, mais qui pourrait s’élargir jusqu’à une trentaine contrairement à l’ancien bureau qui ne comptait que 7 membres.
Dans son mot de bienvenue, le président Bakary Doumbia a tout d’abord souhaité ses meilleurs vœux à l’assistance avant de rentrer dans le vif du sujet.
« La rencontre d’aujourd’hui s’inscrit dans le cadre du développement du pays. Le paysan est un homme de grande valeur. Car, tout passe d’abord par lui, notamment la production, la transformation et la commercialisation. Ainsi, notre ambition est de bien mener notre mission pour le bonheur des paysans afin d’assurer aux Maliens une autosuffisance alimentaire. Pour cela, le monde Agricole doit montrer une preuve de solidarité entre eux pour atteindre cet objectif», a-t-il insisté.
Une occasion pour lui d’inviter ses pairs au travail et d’apprécier la subvention des engrais par les autorités avant de solliciter auprès d’eux une forte implication.
L’autre point important abordé au cours de la réunion, c’est la situation qui porte un coup dur au secteur agricole. Il s’agit des difficultés d’accès aux crédits par les paysans.
Pour le nouveau Président de la Chambre d’agriculture de Kati, « l’agriculteur a besoin du financement pour réussir. C’est pourquoi, nous avons fait appel à la Banque des agriculteurs (BNDA) pour nous édifier du soutien qu’elle peut apporter aux paysans », a déclaré Bakary Doumbia.
Faire du Maïs une union à part à l’instar du coton
La mise en place des interprofessions, c’est le souhait des agriculteurs pour améliorer la compétitivité de la filière maïs.
Le président Doumbia, dans son exposé s’est longuement exprimé sur ce point qu’il juge essentiel. « La culture du maïs est très importante dans notre pays. Avec ses multiples avantages dans nos systèmes de production, dans l’alimentation humaine et animale. Cette filière doit être mieux valorisée. C’est la raison pour laquelle j’apprécie la réflexion du gouvernement pour faire du maïs une union à part à l’instar de l’Union nationale des sociétés coopératives de producteurs de coton », a-t-il avancé.
Dans la même perspective, il a soulevé la problématique de l’engrais qui constitue aussi une contrainte pour les agriculteurs. A l’en croire, après avoir sillonné plusieurs localités, le problème essentiel est l’engrais.
C’est pourquoi, dira-t-il que : « Au cours d’une tournée, j’ai été vraiment touché par le cas d’un cultivateur. Ce dernier était obligé de couper ses cultures de Maïs qui venaient à peine de pousser pour ensuite les remplacer par le mil à cause de manque d’engrais », déplore-t-il avant de demander à l’APCAM de s’engager afin que le gouvernement puisse augmenter le quota des engrains à fournir au niveau des communes.
Mountaga DIAKITE
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