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URD présente ses vœux de 2016 a la presse : Soumaïla CISSE tient au statut d’opposition
Publié le lundi 11 janvier 2016  |  L’Agora
Conférence
© aBamako.com par A.S
Conférence de presse de Soumaila Cissé
Bamako, le 30 juillet 2015. Le chef de file de l’opposition malienne, honorable Soumaila Cissé était face à la presse à la Maison de la presse. Objectif : échanger avec les hommes de media sur le statut de l’opposition, le rôle du chef de file et donner son point de vue sur l’actualité au Mali




L’honorable Soumaila Cissé du parti URD a présenté le 9 janvier dernier à la Maison de la presse ses vœux du nouvel an aux hommes de medias. Il a mis l’événement à profit pour se prononcer sur la situation actuelle du pays. A l’en croire, aucun chantier de développement n’a été posé et qui arrive finalement à la conclusion : « Nous sommes à la case départ, même au-delà. Le drapeau malien ne flotte plus à Kidal, l’administration n’est plus à Kidal… Le comité de suivi de l’accord et le statut de l’opposition sont piétinés», a-t-il déclaré. Le chef de file de l’opposition tient viscéralement au respect du statut de l’opposition.



D’entrée de jeu, le principal conférencier, l’honorable Soumaila Cissé a fait l’éloge de la presse malienne en tant que surveillant de la gestion des affaires publiques. Pour sa part, elle constitue un apport inestimable dans la quête de la bonne gouvernance.





La cérémonie de présentation des vœux, demeure une occasion pour le chef de file de l’opposition d’échanger pendant plusieurs minutes avec les hommes de médias sur les questions brûlantes de l’actualité.



Parmi lesquelles, le bras de fer entre les religieux et le pouvoir public qui fait la chronique des journaux. Pour l’ex candidat à la présidentielle, cela n’est pas quelque chose de nouveau au Mali.



A l’en croire, l’irruption des religieux dans la vie politique est un phénomène de longue date depuis 2002 au Mali et qui est de plus en plus préoccupante. Une problématique à laquelle il a donné son point de vue. « J’ai essayé de comprendre dans ma petite culture islamique comment ces choses ont pu arriver et comment le prophète PSL a pu gérer cette situation en son temps? Je me suis renseigné. Et à Médine à l’époque, c’est vérifiable ; il a dit tout simplement une chose : que le pouvoir reste dans sa loge et la religion, elle aussi reste dans sa loge. Cela me suffit comme réponse. Quant on prend la religion chrétienne ce débat a eu lieu, la séparation de l’Etat et de la religion. Je pense des difficultés, l’influence des uns et des autres ne doivent pas nous amener à construire un Etat banquable, un Etat qui doit s’occuper du quotidien des citoyens ; un Etat qui doit regarder l’avenir du pays ; garantir sa sécurité, que nos enfants puissent aller à l’école », a-t-il regretté.



Le Comité de suivi piétiné

Par rapport aux questions relevant du Comité de suivi de l’accord, l’intervenant soutien tout simplement que le pays se trouve à la case départ. Il dira par la suite que : « A ce que je sais, nous n’avons pas été impliqués aux débats, nous sommes inquiets de ce qui est en train de se passer. Le comité de suivi piétiné. D’après les informations que j’ai de l’intérieur, c’est que quelque part ça n’avance pas. Le calendrier n’est pas tenu, les règles ne sont pas respectées, les engagements ne sont pas respectés et les alliances commencent à se défaire. C’est le cas de ce qui passe à la plateforme, de ce qui se passe entre la CMA et HCUA et tout ce qui se passe entre les mouvements. Nous sommes à la case départ, nous sommes même au-delà. Ce n’est pas bon le système de fuir en avant, de faire croire que partout c’est bon », a-t-il lancé.

Autre point du statut de l’opposition en attente

Le chef de file de l’opposition malienne n’a pas emprunté quatre chemins pour donner son appréciation concernant le statut de l’opposition. Selon lui, le statut de l’opposition est piétine. « C’est 3 textes. Il y a une loi qui a été votée à l’AN à l’unanimité qui définit les règles du chef de file de l’opposition. Ensuite, il y a un décret signé par le président de la république qui reconnaît un tel comme le chef de file de l’opposition. Les deux premiers textes ont été pris. Nous attendons un jour le dernier décret qui doit définir les conditions de service du chef de file de l’opposition », a-t-il espéré.



Et de poursuivre que l’opposition devrait être consultée par les services du MEF avant l’élaboration du budget. Rappelons que 500. 000.000 millions de Francs CFA ont été alloués au chef de file de l’opposition. « A ceux qui pensent qu’on peut m’acheter avec 500.000.000, je ne serais pas alors très cher dans ce cas » a-t-il taclé certains journaux de la place.



Mountaga DIAKITE
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